L’Avent 2010, nouvelle année liturgique

Occasion pour nous remettre en chemin, avec Marie, comme avec les disciples d'Emmaüs

Bethléem, tapisserie à l’hôtellerie du patriarcat latin. Il n’y avait pas de place pour eux à l’hôtellerie.  
Bethléem, tapisserie à l’hôtellerie du patriarcat latin.
Bethléem, tapisserie à l’hôtellerie du patriarcat latin.
Avec ce dimanche 28 novembre, premier dimanche de l’avent, commence une nouvelle année liturgique. C’est une invitation à nous mettre en route nous remettre en chemin pour fêter la venue du Christ, l’inviter à entrer dans notre maison

 

Avec Marie comme avec les disciples d’Emmaüs, nous croyons que Jésus, Christ, envoyé de Dieu nous accompagne sur les chemins de notre vie. Est-ce l’occasion de faire un bilan de notre vie ? Peut-être ; un bilan d’étape sans doute.

 

Nous et l’Eglise fondée par le Christ, sommes souvent déroutés, secoués. Les plus anciens se rappellent la foi de leur belles et jeunes belles années, oubliant la rudesse et les silences des prédicateurs et des pasteurs, oubliant aussi une liturgie sans doute magnifique mais peu compréhensible aux non-initiés.

 

L’une des principales difficultés est de passer des sentiments religieux à une lecture raisonnée des Ecritures et de notre vie à la lumière des Ecriture. Saint Anselme de Cantorbéry invitait les croyants à chercher la compréhension de leur foi (fides quaerens intellectum). Avec l’évangéliste Luc nous avons pu découvrir le visage d’humanité de Jésus, visage de la proximité miséricordieuse de notre Dieu à l’égard de ceux restés au bord du chemin, ou exclus par des préjugés, ou exclus par les mécanismes de la société. Aujourd’hui comme hier des fossés se creusent entre ceux d’en haut et ceux d’en-bas, et ce n’est pas uniquement de la fatalité.

 

Avec l'évangéliste Matthieu


Matthieu Evangile Matthieu Evangile   Au cours de l’année, il nous est donné de parcourir l’Evangile selon saint Matthieu. Cet Evangile, écrit celui de Marc et de Luc s’adresse à des judaïsants, des chrétiens qui ont besoin de retrouver dans le Premier Testament les racines de leur foi. Mais ils ont aussi besoin qu’on leur ouvre les yeux aux dimensions du monde, au-delà de leurs différences ethnique et religieuse.

 

Ainsi, selon Matthieu, la première manifestation (épiphanie) de Jésus s’adresse à des savants de l’époque, des mages venus de loin et qui accueillent l’enfant-nouveau-né, alors que le pays de Jérusalem, en la personne d’Hérode et de ses conseillers ne manifeste aucun intérêt à aller à la rencontre de cet enfant nouveau-né, envoyé de Dieu…

 

Hier comme aujourd’hui les croyants ont besoin de réentendre la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu pour tous… et de la communiquer. Nouvelle évangélisation ou responsabiltié catéchétique à tout âge de la vie, ce sont les termes qui qualifient l’urgence de la transmission de ce que nous avons reçu.
Abbé Emile Hennart

 

Prière : Merci mon Dieu pour Marie 

Autres textes : dossier de Noël 

Proposition d'un Noël autrement, proposé par les mouvemetns et associations chrétiens

La lettre de Mgr Jaeger; la Parole du Seigneur, Eglise d'Arras du 3 décembre 2010

Sur le site de la Conférence des évêques: Qu'est-ce que Noël?