Un géant ?
Le géant représente les habitants du lieu. Les organisateurs ne s’y sont pas trompés puisqu’ils ont invité toutes les associations de la commune à participer au défilé.
Depuis 2005, les géants sont inscrits au patrimoine culturel immatériel de l'humanité auprès de l’UNESCO.
Une renaissance ?
Un premier géant avait vu le jour dans les années 80 et avait connu ses heures de gloire. La disparition de ce « prototype » a suscité la mobilisation d’une équipe pour en réaliser un nouveau.
Pourquoi Amoric ?
Amoric serait un prince saxon fugitif du VIème siècle. Il se serait arrêté dans la vallée de l'Aa et aurait fondé la cité de Fauquembergues. Il tient sur son poing un faucon, en référence à l'étymologie de Fauquembergues : « montagne des faucons ».
Mais pourquoi bénir ?
D’abord il faut savoir que l’abbé Clabaut n’a pas réalisé un geste magique qui rendrait sacrée cette représentation d'Amoric.
Ensuite, pour l’Eglise, ce n’est pas le prêtre qui bénit mais c’est lui qui demande à Dieu de bénir.
Bénir : Bien (bene, en latin) dire (dicere, dictio) ou dire du bien.Impossible pour les croyants de ne pas imaginer que le Dieu, auquel ils croient, puisse ne pas « bénir », dire du bien, de ce qu’il y a derrière ce géant.
Bénir ce géant c’est reconnaître la mobilisation de tous les bénévoles qui ont permis cette renaissance.
Bénir Amoric, c’est reconnaître l’engagement des bénévoles qui oeuvrent au sein des associations de la commune et qui ont été mis à l’honneur au cours de cette journée.
Si nous croyons en Dieu, nous ne doutons pas qu’Il « dit du bien » des femmes et des hommes qui se mobilisent pour plus de solidarité, qui participent aux activités qui rapprochent les personnes, qui tissent des liens.