Néophytes, accompagnateurs, amis du catéchuménat s’étaient donné rendez-vous ce 18 avril à Clairmarais pour une journée autour de la question du pardon.
Pour nous faire entrer dans la problématique, le père Laurent Boucly a ciblé des paralysies qui nous empêchent de vivre une relation aux autres, en face desquelles il a amené des paroles de vie :
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Deutéronome 30 : « Choisis la vie afin de vivre ! » Oui, Dieu veut que nous soyons des vivants !
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En Genèse 2, un chemin de vie est proposé : peux-tu tout maîtriser ? Si oui, alors on se met une pression énorme. Jésus nous aime pour nous-même, tels que nous sommes : Jésus t’aime parce que c’est toi !
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Gen7se 12 : « Va ! » Sois toi-même, va vers toi-même !
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Dans le sacrement, quelque chose touche notre cœur, notre âme, et les gestes viennent rejoindre notre corps pour que notre cœur soit libéré.
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Dieu donne… il fait confiance. Il s’agit de porter du fruit, de risquer sa vie. Dieu m’appelle à la fécondité de ma vie.
A l’écoute des mots prononcés par le pape François dans la bulle d’indiction du jubilé extraordinaire de la miséricorde, nous réentendons que l’amour de Dieu vient nous transformer, qu’il nous met debout. Chrétiens, nous sommes invités à être des oasis de miséricorde. Nous sommes les premiers bénéficiaires de notre capacité à aider, partager, aimer. Quelle sont alors les petites œuvres de miséricorde que nous pouvons faire pour entrer dans un chemin de réconciliation ?
Puis quelques repères ont été donnés dans le chemin du pardon :
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Accepter d’être blessé
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Cette blessure a détruit quelque chose : en accepter les conséquences, faire son deuil.
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Accepter la colère qui est en moi
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Se pardonner à soi-même, accueillir la tendresse de Dieu pour moi.
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Reconnaître que l’autre ait son histoire, ses fragilités etc… Chercher à le comprendre.
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Donner un sens à la souffrance, en s’appuyant par exemple sur des amis.
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Demander au Seigneur la force de pardonner, le laisser me transformer.
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Offrir le pardon.
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Célébrer le pardon : rendre grâce au Seigneur pour le chemin parcouru.
Après un pique-nique partagé, une petite balade en forêt de Clairmarais a permis aux uns et autres de se rencontrer, de mieux se connaître, de partager un peu de nos vies. Sur le retour, en silence, trois Paroles de l’Evangile étaient offertes à notre médiation, avant qu’une célébration ne vienne conclure une journée appréciée de chacun !
Sébastien VEREECKEN