Dimanche 15 novembre

Message de l'Abbé Merlier pour le 33éme dimanche

Message en temps de Covid’19 – 2.

Mercredi 11 Novembre 2020.

Proverbes 31, 10-13… 19-20… 30-31

Psaume 127

1 Thessaloniciens 5, 1-6

Matthieu 25, 14-30

 

Avec joie, je reprends ce petit contact hebdomadaire avec vous. J’espère que vos santés sont bonnes, que le temps ne paraît pas trop long. J’espère, aussi, que vous avez des nouvelles positives de ceux que vous aimez. Les informations quotidiennes ne sont pas porteuses de bonnes nouvelles. La pandémie poursuit son chemin, même si la transmission du virus régresse… la vie économique met de nombreuses professions en difficulté et beaucoup de petits commerces doivent fermer, certains définitivement… les violences passées et présentes, se sont rassemblées dans nos pensées et nos prières silencieuses, en ce 11 Novembre… Chacun d’entre nous risque de se confiner dans la crainte.

Beaucoup ne savent plus que penser, tiraillés entre les annonces alarmistes et le « splendide isolement » que nous procurent les discours sécuritaires. La foi des chrétiens, l’Epître de Paul aux Thessaloniciens, lue ce 33°dimanche du temps ordinaire, nous le dit, ne se situe ni d’un côté, ni de l’autre : « Vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres… Tous, vous êtes fils de la lumière… ! » (v.5, 4) Nous ne sommes pas du club des annonceurs de catastrophes (surtout imaginaires à la manière «des millénaristes de la fin du monde ») ni comme dans la fable de La Fontaine, des gros rats vivant dans leur fromage ! L’espérance concrète, donnée par notre foi au Christ, est toute autre : « Le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit… » (v.5, 2)

Peut-être que les nuages de la nuit cachent les étoiles, mais, elles sont bien présentes. Une petite éclaircie peut nous faire découvrir leur scintillement. Que nous faut-il pour retrouver cette espérance ? Les nuages de la nuit nous disent : « Tu n’en sortiras pas », «Tu vois bien, tu ne comptes pour personne ! », « Dieu m’a oublié ! ». Ecoutons encore la parabole des Talents (Matthieu 25, 14-30) : Dieu a mis en nous des « talents »… à la mesure de ce que nous pouvons porter. Plutôt que de dire : « Je n’ai aucun talent », creusons, cherchons en nous ce qu’il a déposé : la patience, l’amitié pour d’autres, le courage, la foi, la prière pour ceux qui souffrent… le Royaume, le Christ ! Découvrir en soi ce cadeau, c’est croire ! Découvrir les talents semés en nous, c’est les faire fructifier !

Eric Merlier !

Questions

1 Quel cadeau, quel « talent » Dieu nous a-t-il donné pour nous-mêmes ? Quelle Grâce ?

2 Comment la faisons-nous fructifier pour les autres, pour Dieu ? Quelle action de grâce 

N’hésitez pas à imprimer deux ou trois copies de ce courrier et à les glisser dans la boîte aux lettres de quelques voisins.

 

Article publié par EAP Notre Dame de Pitié du pays de Bapaume • Publié • 788 visites