Présentation de Jésus au Temple
Journée de la vie consacrée
Origines: cette fête célébrée dès le 4ème siècle à Jérusalem avait pour objet la rencontre du Seigneur Jésus avec le vieillard Syméon (Luc ch.2). En proclamant que cet enfant était la lumière des nations païennes et qu'il serait un signe de contradiction, le vieillard achevait de manifester que Jésus était le Messie, Sauveur du monde. Le pape Gélase 1er organise une procession aux "chandelles", reprenant au compte de l'Église les rites païens des "parentalia romaines" et des lupercales" dédiées au dieu Pan...
Au 7ème siècle, cette fête commence à être célèbre à Rome et s'accompagne d'une procession de pénitence, qui commencée à l'aurore, se faisait à la lumière des cierges, pour témoigner que dans la nuit du monde, Jésus était cette lumière tant attendue. La bénédiction des cierges ne date que du 10ème siècle. En Gaule, la fête devint mariale, reprenant le geste de la "Purification" proposée aux jeunes mères juives; il se faisait quarante jours après la naissance, d'où la date du 2 février, qui rattache la fête au cycle de Noël. A la fois fête du Seigneur Jésus et de
Moines et moniales, religieux et religieuses fêtent d'une manière particulière le 2 février. Jean-Paul II a en effet institué cette journée comme " Journée de
Célébration dan sla communauté des servantes de Marie
.
Autre page: enquête auprès des religieuse janvier 2008. Au cours de l'année de l'appel, une enquête auprès des 500 religieuses présentes dans le diocése. Le conseil de la vie religieuse a dépouillé les réponses et pubié les réponses.
Janvier 2007: moniale à Belval
Janvier 2008: les religieuses de Belval se regrouperont bientôt à Igny
Liste des congrégations présentes dans le diocèse
Janvier 2010: Témoingage d'une communauté en quartier de ville
Eglise d'Arras a demandé à plusieurs religieuses de témoigner des racines de leur vocation, de la vie communautaire et de leur témoignage au delà de leur communauté.
Les racines de ma vocation L'office à l'abbaye
Interview de soeur Christine
Les racines de ma vocation se situent à plusieurs niveaux. Il y a d’abord ma famille en Franche-Comté, de milieu modeste et où la foi se vit de façon aussi naturelle que l’on respire. Je m’y suis toujours sentie libre dans mes choix et avec un regard bienveillant. C’est une grande grâce !
Il y a eu un engagement dans la Mission étudiante, durant trois ans, des amis avec qui partager le quotidien des études, les soucis et les fous rires, réfléchir aux questions de la vie, de la foi, un milieu où a pu se consolider ma relation au Christ.
Il y a eu un jour mon oui à son appel, à Lui consacrer le tout de ma vie, avec un bonheur comme un soleil ! Mais sous quelle forme ? Je n’en avais pas d’idée précise.
Cherchant du travail, je suis partie avec la Délégation Catholique pour la Coopération. Destination : Djibouti, à la bibliothèque de l’école tenue par les Franciscaines missionnaires de Notre-Dame. C’est la figure de saint François qui m’a séduite, et une semaine passée chez les sœurs en France en 1998. Je suis entrée dans la congrégation en 1999. Aujourd’hui l’enracinement de ma vocation personnelle continue, par les sacrements, l’eucharistie quotidienne, la méditation de la Parole. L’attachement au Christ est premier, mais pas sans les autres. Je me sais pauvre, mais Quelqu’un, qui est Père, m’aime « à la racine », gratuitement. Cette force me permet d’avancer sur la voie où le Seigneur m’appelle.
La vie communautaire
Elle est le lieu où j’ai pu grandir… en lucidité ! Le contact quotidien avec des sœurs que l’on n’a pas choisies, qui vous sont données, est le véritable révélateur de la vocation à la vie dans telle congrégation, dans tel lieu. Sans dialogue, réciprocité, partage, sans l’espérance et le pardon, sans un certain nombre de bases communes (référence aux Constitutions de la congrégation, valeurs, objectifs ou priorités...), difficile de vivre heureuses ensemble, surtout lorsqu’il y a de grandes différences d’âge ou de culture entre les sœurs. C’est ici et maintenant que s’incarne l’Amour de Dieu et du prochain, selon la coloration propre au charisme (don de l’Esprit Saint) que nous partageons.
Témoignage porté et reçu
Dans mon quotidien, les autres, sœurs et personnes rencontrées, « gens d’Eglise » ou apparemment éloignés, me disent quelque chose du visage du Christ. Je ne parlerai pas des « plus pauvres » : chacun a ses pauvretés et ses richesses, et elles ne sont pas toujours où on les croit ! Dans ma mission en Eglise, comme animatrice en pastorale (je travaille à la communication et à l’émergence d’une cellule Art culture et foi sur le doyenné de Lens), la grâce m’est donnée de rencontrer des personnes de tous milieux, de toutes cultures. Je suis témoin de solidarités, du partage de talents, de dynamismes, mais aussi d’une extraordinaire soif de sens, de reconnaissance, d’espérance. « Qui nous fera voir le bonheur ? » L’Evangile propose ce chemin, celui des Béatitudes. Partager d’abord le quotidien des personnes, comme en vivant dans notre quartier (cité 12 à Lens), « garder la tenue de service », est un langage d’Evangile pour aujourd’hui. La présence de la communauté est elle-même signe d’Evangile. En plein vent du monde, en terre plus ou moins déchristianisée, c’est parfois insécurisant. Cependant, comme le dit Thimothy Radcliffe, « notre Seigneur n’a pas dit : « Moi, je suis venu pour qu’ils aient la sécurité, et qu’ils l’aient en abondance. » Nous ne pouvons avoir les deux : la sécurité ou la vie, il faut choisir. » Avec le Christ, je veux choisir la vie !
Sœur Christine Gribelin