Le CCFD se remet en ordre de marche

Avec le ‘déconfinement’ prudent et progressif  qui se confirme, le CCFD-Terre Solidaire se remet en ordre de marche. Non que l’activité ait jamais cessé tout à fait –le télétravail et les conférences audio-visuelles ont pourvu à bien des choses,  et les contacts avec les régions et délégations diocésaines sont restés actifs- Mais la reprise se lit désormais à plus d’un signe et se tourne vers les activités de l’été et de l’automne.               

 

L’Assemblée générale du CCFD-Terre Solidaire  se tiendra les 29 et 30 août 2020, pour la première fois selon les nouveaux statuts, c’est-à-dire avec une assemblée à 150 représentants des MSE et des régions, et un Conseil d’Administration élargi.  Reste à savoir si cela se fera « en présentiel», en tout ou en partie, ou bien en visioconférence.

L’un des objectifs de cette AG sera l’adoption du nouveau Rapport d’orientation dont le contenu est discuté dans les régions depuis un an.

              

Les assemblées régionales se tiendront toutes en septembre -octobre. Celle de la région Hauts de France est fixée au 3 octobre à Arras. Nous en reparlerons très vite …

 

 

Dans la lignée de la réflexion entreprise pour le rapport d’orientation, on trouvera sur le site national une série intitulée : « Sur quelles valeurs fonder le monde d’après » ? (Bonne question !). Premier acte : l’exposé de la présidente, Sylvie Bukhari, qui formule le proposet ses enjeux. (https://ccfd-terresolidaire.org/nous-connaitre/piliers-pour-terre-solidaire/valeurs-monde-apres-6609). Depuis le 20 mai a commencé  la déclinaison des sept valeurs ou principes que nous défendons et proposons pour construire un monde différent …

            https://ccfd-terresolidaire.org/nous-connaitre/piliers-pour-terre-solidaire/

 

Cette campagne sur les valeurs ne sera pas la seule. Il y aura aussi :

- une campagne de notoriété  au début  septembre ;

- une mobilisation citoyenne en novembre sur la justice climatique (COP26)

…à moins que la crise alimentaire attendue suite à la pandémie n’impose une autre priorité.

Les risques de crise alimentaire et de famine, en effet, ne sont pas minces.

 

 

L’annulation de toute la campagne de carême aura bien des conséquences financières qu’on ne mesure pas encore totalement. La collecte, dansses modalités locales, a pâtit de la suppression de presque toutes les opérations de carême. Le traitement des dons arrivés directement à Paris rue Lantier a commencé, mais nous n’aurons pas tout de suite une idée des montants par départements. En revanche on sait déjà que les dons en ligneont augmenté (merci !) … Il y aura en outre une campagne d’appel au don spécifique, en rapport avec la Journée Mondiale de l’alimentation (organisée chaque année par ONU-FAO ; en octobre).

L’inévitable impact financier sera l’occasion de repenser nos fonctionnements.Des scenarii de réductions (économies pour le Bureau ou les directions) ou d’optimisationsont en cours d’examen et seront soumis au Conseil d’Administration début juin.

Les associations -partenaires seront ménagées, même si les aides financières sont envoyées en plusieurs fois. Rappelons à ce propos la campagne : « des nouvelles de nos partenaires », sur le site national, sous le titre : Covid-19 : des témoins d’une terre solidaire » (relayé sur ce site diocésain, rubrique «Actualités»).