Funérailles de l'abbé André Claye

Funérailles de l’abbé  André Claye (Rebreuve, le 1er février 2013)

 

Abbé André Claye Abbé André Claye   Au nom de la Paroisse St Jean des Monts, je vais vous présenter brièvement la personnalité de Monsieur l’Abbé André Claye, né le 18 février 1928, à Givenchy les La Bassée, qui aurait donc atteint 85 ans à la fin de ce mois. Nous nous unissons à sa famille venue nous rejoindre dans cette église.

 
Il a été ordonné prêtre pour le diocèse d’Arras le 4 juillet 1954.
Sa première nomination l’a envoyé à Béthune, en qualité de professeur au Collège Saint Vaast, mission qu’il a assumée pendant 9 années, et dont –selon ses amis- il a pu garder une apparence de sévérité.
Dès 1963, il était envoyé dans le Bruaysis pour le service des paroisses – et depuis 1965 il habitait le presbytère de Rebreuve.
 
C’était, pour l’Eglise, les années riches du Concile Vatican II, dont nous venons de fêter le cinquantenaire.
Il s’en est passé des changements et évolutions, dans la société et l’Eglise, en ces 50 années !
L’abbé André a vécu cela avec fidélité et réalisme.
 
Au cours d’un temps de partage, il y a 2 jours, avec ceux qui étaient disponibles pour préparer cette célébration, 5 traits de sa personnalité ont été soulignés =
  • L’abbé André, pouvait faire apparaitre un abord un peu froid, mais au-delà il avait le cœur chaleureux.
  • Il a toujours fait preuve d’une grande disponibilité, pour le service des personnes et des groupes. Il répondait fidèlement aux appels qui lui étaient faits, dans le domaine de la vie citoyenne et celui de l’activité religieuse. Ces temps derniers encore, s’il était disponible un dimanche, il répondait par tous les temps aux appels des villages voisins pour y présider une assemblée chrétienne et l’Eucharistie. Il aimait participer aux échanges d’une « Maison d’Evangile ».
  • C’était une personnalité connue. Au long de ces 50 années de présence dans le Bruaysis, il a noué de solides relations avec beaucoup de personnes, de familles et de groupes. Nous aimions même le plaisanter parfois sur sa fidélité aux repas d’Associations locales.
  • Il fut un fidèle participant des pèlerinages de l’Eglise diocésaine à Lourdes, il y manifestait sa piété envers la Vierge Marie, et son humanité auprès des malades. Il y était reconnu comme aumônier des malades.
Enfin, nous avons mis en lumière son adaptabilité. -  Avec le temps de la mise en œuvre des orientations du Concile Vatican II, et la place valorisée des baptisés, il avait assoupli sa manière de participer. Si un groupe avait pris le temps d’une préparation de réunion ou de liturgie, il voyait comme une chance qu’il puisse l’exprimer.
 

Au cours de cette célébration, nous voulons de tout cœur remercier le Seigneur de l’avoir envoyé au milieu de nous.L’équipe de paroisse (Le 1er février 2013) -