Le grand orgue E.-A. Roethinger (1937-1962) renaîtra après trois ans de travaux, réalisés par l'entreprise de facture d'orgue de Pierre-Adrien Plet à Macey, près de Troyes (10).
24 heures avant le début des opérations, quelques tuyaux chantent encore. Une flûte. Le cornet...
11 - Le mécanisme de l'orgue consiste en un système
électro-pneumatique, très courant à l'époque,
encore pratiqué aujourd'hui par de grandes firmes d'outre-atlantique
pour construire de très grands instruments.
De petites membranes de peau se gonflent sous pression
du vent et poussent des pistons, un par tuyau.
12 - L'électricité a partie liée à l'action. Les électro-aimants.
23 - Celle-ci pèse environ 80 kg.
La partie inférieure, quant à elle, atteint les 100 kg.
Les moyens mécaniques sont indispensables.
24 - La logistique du facteur d'orgue se fonde sur l'action de deux treuils électriques,
accrochés aux poutrelles
de la charpente de l'édifice.
La manoeuvre est impressionnante.
27 - Une curiosité attend encore de descendre de la tribune : quelques corps évasés et coudés (ici à droite).
Ils appartiennent à la grande Bombarde de 32 pieds.
28 - Il faut désormais démonter et extraire les sommiers de l'orgue, qui distribuent le vent aux plus de 5900 tuyaux.
Voici le plus grand (près de 4m de long, environ 250 kg de chêne massif), garni de ses pistons, que l'on vient de poser sur la tranche.
31 - Dernière opération, et non des moindres : faire descendre les soufflets, ces immenses réservoirs qui dorment dans la pénombre des soubassements de l'orgue.
32 - Le plus volumineux et le plus lourd (250kg) apparaît au-dessus de la tribune, porté par l'effort des deux palans. Il aura de nouveau fallu préparer minutieusement la manoeuvre.
37 - Tout... ou presque : les tuyaux à bouche les plus graves (le bourdon de 32 pieds), qui tapissent le fond de la tribune, seront restaurés sur place.
38 - C'est désormais le temps du transfert
en atelier : trois aller-retours
d'un poids-lourd de 16 tonnes.