Le conseil du presbyterium et la célébration des mariages

mariage mariage  Le conseil du presbyterium s’est réuni autour de Mgr Jaeger le 9 février. Parmi les sujets abordés figurait la question de la célébration des mariages. Le constat est connu de beaucoup : trop de mariages sont commandés par les couples en quelques samedis « rouges », principalement de juin à septembre.

 

La lettre des évêques de la Province invitant à célébrer d’autres jours que le samedi n’a guère trouvé d’écho. Telle ou telle famille, en l’absence de prêtre  a accepté de décaler la date du mariage ; d’autres ont annulé le ‘passage par l’église’. Certains prêtres ont célébré jusqu’à 5 mariages un samedi. On constate de plus en plus une « course au prêtre », pour en dénicher un en France ou au pays de Navarre. Tous les membres du conseil ont reconnu que la situation était plus que préoccupante.

Une commission avait accepté un travail préparatoire à la session. L’animateur a reconnu au cours de cette journée qu’il n’avait pas de solution à proposer à la demande de l’évêque. Aucune des hypothèses élaborées ici ou là n’a retenu l’attention des participants. Tout au plus Mgr Jaeger a-t-il souhaité que ce ne soit pas les couples qui recherchent un prêtre, mais que l’on s’organise en doyenné pour satisfaire à la demande, faire une sorte de péréquation décanale des prêtres disponibles pour les mariages. Mais quand il ne reste que deux ou trois prêtres pour le doyenné quelle solution reste-t-il ?

 

La plupart des participants conviennent que la situation n’est plus tenable à court terme, que les propositions et tentatives faites pour répondre n’ont pas d’avenir. Faut-il se réjouir qu’il y ait moins de mariages religieux qu’il y a dix ans ? Quelques-uns se sont interrogés sur le contre-témoignage porté par les pratiques actuelles, alors qu’on parle d’année de l’appel aux vocations ; d’autres ont insisté sur le non respect du ministère des prêtres tel que le définit la théologie, parce que l’urgence prime sur tout le reste. Chacun est reparti avec ses questions, peut-être qu’en en parlant avec les confrères et les EAP une petite lumière jaillira. Mgr Jaeger demande encore un peu de temps et de réflexion avant de s’exprimer.

 

EH