Regard chrétien sur l’homosexualité.
Journée Enjeux et questions. Notes d'un participant
L’intervenant était Xavier Lacroix, théologien laïc à la faculté de théologie de Lyon. Il a voulu une développer son approche comme une réflexion sur les fondements éthiques et anthropologiques qui permettent de situer nos paroles et réflexions dans un cadre théorique, qui n’est pas habituellement le nôtre, habitués que nous sommes à parler en terme de pastorale et d’accompagnement.
L’homosexualité est un sujet sensible qui ne laisse personne indifférent et touche l’affectivité. Le mot est révélateur de bien des aspects de la vie affective et sexuelle. Avec ce sujet, nous rejoignons de nombreux sujets de société : politique, amour, différence Homme/Femme. Penser que la différence homo/hétéro n’a pas d’importance, c’est considérer que la place du corps n’a pas d’importance.
1 à 4% des personnes ont cette orientation définie. Pourtant, l’homosexualité tient une grande place dans les débats, politiques comme familiaux. Savons-nous parler avec respect et délicatesse de cette orientation et des personnes concernées ?
Précisons ce dont on parle.
Dans la première partie de son intervention Xavier Lacroix nous obligeait à préciser de quoi l’on parle, tant le mot homosexualité est vague et sujet à bien des confusions. Il recouvre de nombreux domaines de l’expérience humaine. Il est tout aussi vague que le mot sexualité : quels champs de l’expérience humaine recouvre-t-il ?
Origine du mot homosexualité a été inventé à la fin du XIX° (1890). Il vient du grec homo (semblable, le même) et du latin sexualité. Les tendances homosexuelles existaient auparavant. On disait par exemple : “Le sodomite ést un relaps (qui retombe en permanence dans l’erreur ; on en a fait une espèce, une engeance, une communauté. On a ensuite créé le mot hétérosexualité comme pour créer un vis-à-vis. Avec le temps au long du XX° siècle, voici deux ensembles construits qu’il faut critiquer.
Sous le mot homosexualité, on intègre trois domaines :
- Des tendances, orientations, désir vers. C’est une structure, une condition de vie.
- Des actes, sexualité, conduites (se mettre en couple, stable ou non).
- Des discours, des paroles, des thèses (mariage, adoption, pas de manque).
L’implication éthique n’est pas la même pour ces trois domaines : nul n’est responsable de ses tendances (elles ne sont pas morales, au sens où elles ne relèvent pas de la volonté). Les actes, eux sont plus ou moins libres et relèvent donc de la morale à des degrés divers. Les discours : on en est responsable, même si on est conditionné par son éducation. Les questions politiques d’aujourd’hui aujourd’hui sont des discours et impliquent une dimension morale (éthique).
I - De quoi parlons-nous ? Terme vague !
Quand quelqu’un dit : « je suis homosexuel », de quoi parle-t-il ? Ce peut être de l’homo-affectivité. Or nous avons (eu) tous de l’affection pour quelqu’un du même sexe. Cela peut devenir amitié, qui devient comme une relation amoureuse. Ce peut être homo-érotisme : c’est-à-dire quête de jouissance sexuelle, de trouble charnel ?. S’agit-il d’union, de jeux érotiques ? Ce peut encore être homo-sensualité : c’est plus large que sexualité. Par exemple jeux corporel entre personnes de même sexe, entre un père et son enfant, par ex. sur la plage, ou mère/fille. Ce peut être aussi homo-socialité, c’est-à-dire se retrouver entre hommes ou entre femmes avec un besoin de relation sociale.
Or nous englobons ces quatre distinctions dans le même terme “homosexualité”.
Il faut préciser ici le terme gay, inventé dans les années 50 à Philadelphie, pour désigner ceux qui assument une dimension militante. Tous les homosexuels ne sont pas gays et n’adhèrent pas à ce discours militant.
Distinctions basiques utiles et nécessaires.
Il existe une diversité de termes ou de situation que l’on a tendance à intégrer sous le terme homosexualité : pédérastie, pédophilie, philia (délicatesse amitié pour les enfants) sodomie, troubles de l’identité (orientation à désirer ou ne pas désirer) identités floues, intégration dans la différence acceptée ou refusée : qui suis-je ? Le transexualisme est encore autre chose. X. Lacroix insiste sur le fait que l’homosexualité est une orientation, et non une identité.
L’intervenant précise un certain nombre de distinctions qui montrent la complexité des situations vécues. Dernière des distinctions, ou plutôt mise au point : le complexe d’Oedipe ne peut être vécu que du côté garçon. Les relations entre hommes, les relations entre femmes ne sont pas porteuses des mêmes expériences, il ne se passe pas la même chose. Aujourd’hui on distingue davantage par le langage : homosexuel ou lesbienne, signes que la réflexion évolue.
II - La genèse de l’homosexualité
Pas d’explication globale et définitive. L'école biologique (USA) hormonale, gènes etc., a comme conséquence de déculpabiliser. L’école génésique (européenne) est davantage ancré dans l’histoire –et l’inconscient- du sujet ; cf. Freud. Le débat n’est pas tranché ; il est fort teinté d’idéologie. Pour Freud, l’origine est considérée comme une variation de la fonction sexuelle provoquée par un certain arrêt sexuel. Nous avons tous appris à désirer… mais il a pu y avoir arrêt du développement du désir sexuel à un certain moment
D’autres facteurs peuvent intervenir, par ex. la peur de l’autre, étrange, étranger, menace ; l’expérience de pédophilie subie, de viol ou de phantasme de viol.
Pour la femme : mauvaise relation aux hommes, mauvais père, image de l’homme catastrophique. Comment peuvent-elles désirer l’homme s'il est perçu comme menaçant ou étranger. Ou encore, quête désespérée de ce que le ventre d’une femme représente : sécurité et protection (Claire Leségretain)
Retenons qu’il n’y a aujourd’hui aucune explication globale et définitive. Tout est hypothèse.
III- L’affirmation d’une non-équivalence entre homosexuel et hétérosexuel
Pour des repères éthiques.
Notre souhait est d’élaborer une parole comme pasteur. X. Lacroix maintient la nécessité de préciser les fondamentaux d’une parole éthique, et de ne pas craindre des expressions qui peuvent nous surprendre. Il faut affirmer, en préalable à toute réflexion éthique, qu’il n’y a pas équivalence entre homo et hétérosexualité. (De cette acceptation ou refus, naîtront deux types de discours
Le catéchisme de l’Eglise catholique parle “d’actes intrinsèquement désordonnés” § 2357-59. (Attention intrinsèquement signifie fondamentalement, en soi, et non totalement. Avec X.Thévenot, on parlera de “déficience objective”, ou encore de “conduite a-normative”, c-à-d ce n’est pas le souhaitable, la norme… (quelqu’un, un fils vit avec sa maman, ce n’est pas pervers, mais ce n’est pas le souhaitable ; ce n’est pas à cela que l’homme est appelé. D’autres parleront de “limite” limite dans le désir homosexuel. Toute sexualité a des limites, des déficiences, il n’y a pas de sexualité “parfaite”. L’homosexualité est une des sexualités possibles. Etre sexué c’est être limité, en ce qu’on ne peut être le tout : homme et femme. L’appartenance à l’orientation homosexuelle et la mise en place de conduites sont la marque d’une déficience. Pour une parole chrétienne, être humainement vrai, il faut reconnaitre cette limite (appelée aussi déficience). Nommer ou ne pas nommer la limite n’est pas innocent en vue d’un discours éthique.
Pourquoi parler de déficience (ou limite)
1. Toute personne est marquée par le narcissisme, le narcissisme : l’amour, la quête de l’image de soi. Aimer quelqu’un qui n’est pas à mon image… c’est surmonter le narcissisme : inconnue, dissymétrie. Les homosexuels vivent aussi la différence, mais leur éros est dominé par le désir de ressemblance.
2. Un arrêt sur le chemin vers l’altérité. Pour désirer l’autre il me faut franchir trois seuils (o=au moins psycho-sociaux. Pour aller vers l’autre, l’individu doit aller au-dela de la même famille, au-delà du même corps, au-delà du même genre. La femme est pour l’autre le plus autre ; ’autre genre est la vraie terra incognita.
3. Une seule chair, expression biblique s’exprime dans la complémentarité génitale des sexes différents. On peut douter qu’il y ait une seule chair entre deux hommes ou entre deux femmes, tout au plus, il ya des gestes de substitution.
4. Une 4ème limite est l’absence de fécondité. Vivre une relation qui ne peut être féconde est une souffrance. Plusieurs démarches actuelles ont tendance à faire disparaitre cette souffrance (insémination artificielle, adoption) par une modification des législations. Mais Le fait même de vouloir être “des parents comme les autres” témoigne, par la phrase elle-même, qu’on n’est pas comme les autres
Les raisons de l’affirmation d’une déficience
1. Une part plus grande prise par le narcissisme (mot récent, de Freud). Pour parler d’homosexualité. Toute personne est marquée par le narcissisme : l’amour, la quête de l’image de soi… mais ce ne peut pas être le tout d’une vie ! Aimer quelqu’un qui n’est pas à mon image… c’est surmonter le narcissisme : inconnue, dissymétrie. Pour René Girard, l’homosexualité est confusion entre le désir du même et désir du différent. Les homo vivent aussi la différence, mais leur éros est dominé par le désir de ressemblance. (désir érotique et désir narcissique)
2. Un arrêt sur le chemin vers l’altérité. Pour désirer l’autre il me faut franchir trois seuils (o=au moins psycho-sociaux. L’au-delà de la même famille (intégré dans l’interdit) au sein du même corps (auto-érotisme), le même genre (qui peut être rassurant). Pour aller vers l’autre, il faut franchir ces trois seuils. La femme est pour l’autre le plus autre. L’autre genre, terra incognita. On peut dire préférer entre même genre.
3. Un trouble plus grand des gestes érotiques. Le corps de l’homme et celui de la femme sont fait pour être ajustés l’un dans l’autre : complémentarité génitale des sexes. Il n’y a pas seulement union, mais pénétration. On peut douter qu’il y ait une seule chair entre deux hommes ou entre deux femmes. Il ya des gestes de substitution : pénétration anale, sodomie, anal et oral se confondent avec la sexualité homme-femme : on est extérieur l’un à l’autre, mais si l’on vibre l’un à l’autre.
4. Il y a aussi l’absence de fécondité, souvent vécue comme une souffrance : vivre une relation qui ne peut pas être féconde. Aujourd’hui cela prend une dimension politique dans les revendications par ex.; avec l’insémination artificielle etc. Le fait même de vouloir être des parents comme les autres témoigne par la phrase elle-même qu’on n’est pas comme les autres.
Rm. Ne voir que les déficiences n’est pas suffisant. Il faut aussi voir les richesses propres à l’homosexualité (sensibilité plus grandes, qualités artistiques et créatrices, empathie avec l’autre etc.
IV - Repères éthiques.
L’Ecriture.
Les sources spécifiques de la Bible sont le Lévitique et la lettre aux Romains. En Lév. 18, 22 et ch 19 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, précision : “l’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme, il mourra”. En Romains 1,26-27, quand Paul décrit les mœurs des païens : “car leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature ; pareillement les hommes, délaissant l'usage naturel de la femme, ont brûlé de désir les uns pour les autres, perpétrant l'infamie d'homme à homme…”. Paul parle d’égarement et précise : marques de l’idolâtrie et obscurcissement de la conscience. Il y a aussi le péché de Sodome, mais il est associé au refus de l’hospitalité.
Notre rapport à ces récits, comme à toute lecture de l’Ecriture, c’est d’éviter deux excès : d’une part le fondamentalisme :“c’est dans le texte !; d’autre part le relativisme : “oh, c’est très ancien, cela n’a rien à voir avec aujourd’hui !”.
Ces textes attirent notre attention sur “la différence”, différence exprimée dès les deux récits de création en Genèse 1 et 2, différence dont elle dit du bien. . Ce que l’éthique juive redoute, c’est la confusion. Pour la Bible juive, et pour les chrétiens, héritiers de la Bible, dans la différence se joue un enjeu spirituel.
Quelle parole pour aujourd’hui.
Il y a deux situations de parole : la parole en général et la parole singulière (ou particulière). Quelques points d’attention peuvent nous aider dans l’expression d’une parole.
Parole générale
• Pas de discours qui globalise (ce qui revient à réduire) : “les homos !” Homosexuel est un adjectif, et non un substantif. Ne pas parler en termes de “refus de la différence”… (de quelle différence parle-t-on ?) ? Il y a non intégration de la différence dans l’éros, mais peut-on dire “refus de la différence. (Le topo montre que c’est complexe).
• Refuser les ostracismes, la violence, le rejet, la moquerie (on ne parle jamais de l’hétéro du 4ème étage !). La position inverse, c’est l’inverse la banalisation.
• Il faut affirmer la non-équivalence des situations. L’ambivalence, c’est laisser croire que “ce qui compte c’est l’amour…”. De là découle l’appel à découvrir les richesses de l’autre sexe, et non dire “c’est pareil” !
• Faire appel aux vertus (et non installer dans la culpabilité ou la transgression). Signifier que l’Amour, pour les hétéro, comme pour les homos, c’est la même éthique ! Amour, amitié, fidélité. Amour et amitié sont deux valeurs, à ne pas confondre ! La tendresse, l’attention à l’autre… tout cela est trop englobé sous le mot amour. Quand un homme aime un homme, quand une femme aime une femme, on ne retrouve pas toutes les harmoniques homme/femme. La victoire sur la différence, la dissymétrie n’est jamais assurée. L’accueil du féminin par le masculin, l’accueil du masculin par le féminin, c’est l’œuvre d’une vie entière.
La vertu de chasteté. Elle est d’abord le respect de la différence (distance et respect des corps), maitrise libérante des pulsions. Le sexe peut être fascinant et devenir totalisant. Chasteté et continence (norme catholique). Vécue de manière négative, culpabilisée, obsédante, la continence entraine des pulsions très fortes… toute amitié peut alors devenir désir sexuel. Conflits de conscience et de valeur, où amour et amitié s’exprimeraient à travers les rencontres sexuelles. (Les habitudinaires disent que c’est plus fort qu’eux ; ce ne sont pas des pécheurs…, plus la volonté est impliquée… moins la volonté est impliquée)
• L’humilité : S’aimer vraiment soi-même, s’accepter comme l’on est. Culpabilisation et autojustification sont autant des limites autres que l’humilité.
Parole singulière, parole en particulier. Quand on s’adresse à une personne
Parole particulière (en particulier)
Nous ne somme splus ici dans le registre ci-dessus, des principes et des fondements, mais dans la situation d'accompagner, d'aider telle et telle personne concrètement rencontrée.
• “Etes-vous bien ce que croyez être ? On s’identifie trop tôt “homosexuel”. L’identité profonde de l’être humain n’est pas la sexualité. Toute personne est d’abord enfant de Dieu et non homosexuel. Il a reçu prénom, un saint patron, d’où vient ce prénom ? On n’est pas ’abord l’homme ou la femme qui désire un tel, une telle ! Cette démarche est une recherche spirituelle qui permet de se décrisper. Le spécifiant n’est pas “homosexuel”.
• Ne pas s’identifier. Notre culture actuelle a tendance à absolutiser le sexuel : une culture obsédée sexuelle. Notre identité est bien plus profonde par notre relation au Père, approfondie dans la prière. Cela appelle à un travail sur soi.
• Ne pas s’enfermer (dans des ghettos, par ex. quartier gay, café gay) ; uniquement entre gay. Cela signifie aussi une aptitude à accueillir. Or le rejet semble plus fréquent… Accueillir le compagnon ou la compagne fait faire du chemin à la famille. Il peut y avoir problème pour les plus jeunes… Savoir distinguer “ne pas être d’accord” et “savoir recevoir”.
• Sur la notion de péché, souvent appelé désordre psycho-sexuel, ul est nécessaire de se repréciser les notions. L’expression désordre du catéchisme pour surprendre. “Intrinsèquement désordonné” ne signifie pas “totalement”, mais “en soi, fondamentalement”, il y a désordre. La faute est de l’ordre de la transgression d’une loi, et dans la mesure où il y a liberté. La notion de péché est d’un autre ordre et suppose liberté et relation à Dieu (ou fermeture au don de Dieu).
Réflexion sur les revendications actuelles.
? Adoption et PMA (procréation médicalement assistée) : elle n’est pas passée dans la législation concernant l’adoption, pour les homosexuels. Plusieurs arguments sont avancés en faveur d’une législation adaptée. Premier argument : au nom de l’égalité entre les couples. Mais y a-t-il égalité entre les couples hétéro et homo ? Que devient la différence ? Il n’y a donc pas discrimination, contrairement à ce que l’on prétend, puisque ces couples ne sont pas dans la même situation concernant la procréation
Est avancé l’argument de la capacité éducative. Et l’on compare la capacité couple hétéro tordu avec un couple homo parfait. L’argument oublie que la dimension éducative n’est pas la seule facette de la parenté (on remplace parenté par parentalité, ce qui fait disparaître la différente papa/maman au profit de “parent A” et “parent B” cf. état civil en Espagne. Parent masculin et parent féminin, ce n’est pas pareil et il ne peut y avoir confusion. Quand un faire-part de naissance affirme : “nous nous associons à la joie des deux papas.” Quelle est cette joie des deux papas ? Ou alors les mots n’ont plus le même sens, n’ont plus de sens ? Cet argument appelle au droit du côté des adultes, sans prendre en compte le droit du côté de l’enfant d’voir un papa et une aman. Peut-on priver des enfants du droit élémentaire à la différence des parents ?
Dans la problématique de cette fin de topo, où l’on recherche quelle parole en particulier, il importe de distinguer accompagner et instituer. Accompagner c’est l’objet d’une parole. Instituer c’est prévoir, définir un cadre tel que, désormais, des enfants pourraient avoir deux papas ou deux mamans.
? Revendication forte du droit au mariage. Le mariage est déjà fragilisé et l’on achève ainsi de diluer la notion de mariage. On le vide de son sens fondamental. Les manuels d’anthropologie ou les encyclopédies définissent le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme en vue de créer une famille et de procréer. Quand Noël Mamère parle de consécration sociale de l’amour : d’une part, c’est vague. D’autre part il change les fondements définis par les sociétés. Enfin, le mariage entre homosexuels ouvre le droit à la PMA ou à l’adoption, sinon il y aura discrimination entre les couples.
Il est donc nécessaire d’être clair sur ce dont on parle. Si l’on supprime la procréation comme sens et orientation, que reste-t-il au sens du mariage ? Dans la loi, ce qui est maintenue, c’est la sexuation (homme femme), et non l’orientation (définition homo/semblable). La société reconnait la différence comme un bien social (et pas seulement individuel). L’Eglise demeure dans cette approche.
Conclusion.
Un long temps d’échanges et de débats s’est poursuivi toute l’après-midi, dont il n’est pas possible ici de rendre compte. Retenons l’importance de savoir distinguer ce qui est de l’ordre d’une réflexion sur les fondements de la pensée chrétienne, de ce qui est de l’ordre de l’accompagnement d’une personne en situation.