le Dimanche 03 mai 2020


3 mai 2020  -  4e Dimanche de Pâques.

 

 

« Je suis la porte des brebis »

                                                    (Jn10, 1-10)

                                                                     

 Nous poursuivons la route qui nous mène de Pâques à la Pentecôte. En ce dimanche de prière pour les vocations, nous demanderons au Père l'audace de prendre notre part dans le service de l'Eglise de Jésus.

Nos vocations ne sont pas les mêmes... Et pourtant c'est un même appel qui nous rassemble: l'appel de Jésus...

Jésus, le berger, qui nous conduit par le juste chemin...

Jésus, la porte qui donne accès à la vraie vie...

Quelle joie d'être réunis en son nom et de savoir que nous marchions avec lui vers le Père.

 

Introduction générale aux lectures.

« Que devons-nous faire ? » (1ère lecture). La question posée à Pierre par ses auditeurs résonne fortement, en nos pays occidentaux, pour ce dimanche des vocations. Nous assistons, avec un certain fatalisme, à la baisse du nombre de prêtres, par exemple. Et tout au plus, nous demandons : « Que devons-nous faire ? » Pierre invite à la foi et au baptême, l’Eglise nous invite à la prière, c’est-à-dire à mieux vivre notre baptême.

En professant sincèrement notre foi au Seigneur, qui prend soin de nous (psaume). En suivant son exemple (2ème lecture), notamment en aimant nos frères. Et en suivant ses pas (évangile), sûrs qu’il nous mène vers la vie.

Première lecture (Ac 2, 14a.36-41)

Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et fit cette déclaration : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. » Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. » Par bien d’autres paroles encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant : « Détournez-vous de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés. » Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux. – Parole du Seigneur. 

Psaume (Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. 

Deuxième lecture (1 P 2, 20b-25)

Bien-aimés, si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu. C’est bien à cela que vous avez été appelés, car c’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces. Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge. Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice. Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris. Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes. – Parole du Seigneur. 

 

 

Évangile (Jn 10, 1-10)

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

 

Prière d’Evangile

Celui qui entre par la porte de l’enclos,

c’est le vrai pasteur, le berger des croyants.

Bien plus, il est lui-même la porte,

celui qui  établit la communication entre Dieu et les hommes.

Seigneur notre Père, Israël a reconnu en toi

un berger plein de sollicitude et de miséricorde,

qui veille inlassablement sur son troupeau.

En Jésus, tu donnes un pasteur selon ton cœur.

Il appelle chacun de nous par son nom.

Et il offre sa vie pour le salut de tous.

Que ton Esprit nous apprenne à discerner sa voix

dans le brouhaha d’un monde désemparé.

Donne-nous de suivre ton Fils,

le berger qui donne accès à ton royaume.

Suscite parmi nous de pasteurs à son image !

 

Que notre prière se fasse universelle :

En ce dimanche, malgré le confinement qui est encore au cœur de notre société, nous te louons, nous te chantons Seigneur pour toutes les formes de vie que tu nous inspires, pour nous aider à devenir tous ensemble pleinement enfants de Dieu, frères et sœurs de ton Fils le Christ Jésus :

R/ Ô Christ Ressuscité, écoute-nous

Prions aussi pour les jeunes de notre paroisse qui devaient communier pour la première fois ce dimanche. Qu’ils se nourissent de ta Parole et de ton amour R/

Nous te rendons grâce pour l’assemblée de cœur que nous formons tous ensemble, pour ton Eglise, pour notre  pape François. Que par le témoignage heureux de toutes les vocations, de nouveaux « appelés » osent dire oui à l’invitation au « don total de soi » que tu nous fais, Toi le Bon Berger ! Amen.

 

 

Méditation…

Père des cieux, merci ! Tu nous as choisis,

Tu as désiré chacun d’entre nous, Merci !

Grâce à toi, chacun reçoit sa vie

Comme une pierre unique,

Une pierre magnifique

Qui vient construire le corps de ton Fils.

Père des cieux,

Merci pour l’Esprit qui nous soutient,

Pour l’Eglise qui nous accompagne

Et nous aide à trouver la place

Où notre pierre sera la plus belle,

La place où chacun donnera,

Comme en transparence,

Cet Amour qu’il reçoit de toi.

 

Que se manifeste en nous l’allégresse de ta présence,

Et nous te bénirons, toi  Jésus, qui vis

Avec le Père et l’Esprit pour les siècles sans fin.

 

 

 

 

 

 

Évangile (Jn 10, 1-10)

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »