Dans la vie il y a des rendez-vous qu’il ne faut pas manquer. « Tenez-vous prêts » nous dit l’Evangile. Nous pensons évidemment et spontanément au tout dernier et grand rendez-vous. Mais avant ce rendez-vous important il existe bien d’autres visites surprises qui sont comme des rayons de soleil dans notre journée. Ces visites inattendues du Seigneur nous ne devons pas non plus les manquer.

Le Christ veut être notre compagnon de chaque jour. Saurons-nous le reconnaître ? Saurons-nous l’accueillir ?

 

 

 

 

 

1ère lecture : Sg. 6,12-16 : La recherche de la Sagesse

Dans cet extrait de son livre, l’écrivain sacré presse ses lecteurs de rechercher la Sagesse et de se mettre à son école : cette sagesse qui vient de Dieu permet à l’homme d’orienter sa vie, sans crainte de l’égarer.

 

Première lecture (Sg 6, 12-16)

La Sagesse est resplendissante, elle ne se flétrit pas. Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l’aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent. Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première. Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas : il la trouvera assise à sa porte. Penser à elle est la perfection du discernement, et celui qui veille à cause d’elle sera bientôt délivré du souci. Elle va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ; au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ; dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 62 (63), 2, 3-4, 5-6, 7-8)

Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres ! Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom. Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange. Dans la nuit, je me souviens de toi et je reste des heures à te parler. Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l’ombre de tes ailes. 

 

2ème lecture : 1 Th. 4,13-18 : Le retour du Christ

Paul affirme, en utilisant des expressions et des comparaisons en usage de son temps, que l’homme n’est pas anéanti par la mort corporelle, mais qu’il ressuscitera, et que, s’il a vécu dans l’amitié de Dieu, il partagera, à tout jamais uni à lui, son bonheur et sa gloire.

 

Deuxième lecture (1 Th 4, 13-18)

Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui. Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci : nous les vivants, nous qui sommes encore là pour la venue du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel, en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Réconfortez-vous donc les uns les autres avec ce que je viens de dire. – Parole du Seigneur.

 

Evangile: Mt.  25,1-13 : La parabole des dix vierges

C’est une pressante leçon de vigilance que nous donne la parabole des dix vierges : elle fait ressortir la nécessité d’être prêts pour la rencontre du Seigneur, et donc de vivre chaque moment de notre vie avec la volonté de réaliser au mieux les enseignements de l’Evangile.

 

Évangile (Mt 25, 1-13)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : ‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’ Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’ Les prévoyantes leur répondirent : ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’ Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : ‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !’ Il leur répondit : ‘Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.’ Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

 

Prière d'évangile

Que ta Sagesse, Seigneur Jésus, emplisse nos cœurs.

Qu'elle nous donne assez d'huile dans nos lampes,  assez de foi pour attendre.

Et si l'huile venait manquer, que la sagesse nous inspire une humble demande.

Donne nous d'espérer en toi, de croire que tu te hâtes vers nous,

et que notre place est marquée près de toi, pour toujours.

Dieu notre Père, béni sois-tu de nous avoir donné ton Fils.

Il est notre plus bel avenir. Qu'il vienne dans nos vies et dans notre temps.

Seigneur Jésus, nous te remercions de venir à nous.

Tu es le pain de notre route, tu es l'avenir de Dieu qui habite notre aujourd'hui.

Esprit Saint, souffle de vie, renouvelle en nous le désir de Dieu.

Garde nos lampes bien allumées. Aide-nous à traverser la nuit.

Gloire à toi, Père, Fils et Esprit Saint Pour les siècles sans fin.

Nos intentions de prière pour ce dimanche et cette semaine:

A nouveau, nous sommes en confinement. Laissons-nous guider par l’Esprit de Dieu, déposons au pied de Celui qui est le Miséricordieux, tous les besoins de notre monde :


R/ Ô Seigneur, écoute-nous, exauce nos prières.

 

 
Seigneur Dieu, veille sur tes enfants et apprends-leurs à être au service des petits et des pauvres dans l’attente de ton retour. Amen.

 

Pour la semaine qui vient…   « Réconfortez-vous les uns les autres »

Alors que l’évangile nous appelle à « Veiller » et met par ailleurs en scène deux groupes de jeunes filles refusant de s’entraider, saint Paul fait retentir un appel au réconfort mutuel.

Il le fait par rapport aux questions liées à la mort, ce qui nous est proche puisque nous venons de célébrer, il  y a quelques jours la commémoration de nos défunts.   « Réconfortez-vous les uns les autres » : face à la mort et à l’angoisse ou à l’inconnu qu’elles suscitent, face au retour du Seigneur, face aux grandes questions, aux grandes énigmes de la vie, face aux difficultés du quotidien, n’avons-nous pas un réel besoin de ce réconfort mutuel ?

En Eglise, nous ne sommes jamais seuls. Et cela devrait être une force, un soutien, un réconfort.  Le temps de la célébration, bien sûr, joue ce rôle. Mais il doit se prolonger au-delà, si nous sommes une « communauté » chrétienne.

Les communautés nouvelles, groupes charismatiques, nouveaux lieux d’Eglise, nous interpellent souvent, précisément, sur ce point : C’est que, sans doute, les chrétiens que nous sommes n’ont pas toujours vécu cette dimension fraternelle de la foi, du partage, du soutien, du réconfort. Les jeunes filles de la parabole évangélique veillent ensemble. Elles nous invitent à faire de même….

A distance  ces jours-ci !!!

 

Le Royaume des cieux,

ce sera peut-être ces jours-ci,

ou bien après ma mort,

au jour de ma résurrection.

Pourvu que je sois prêt, Seigneur.

Pourvu que j'aime sans me lasser

et que ce jour-là, je puisse voir enfin l’Amour face à face.

Pourvu que j'aie suffisamment pardonné

et, qu'à mon tour, je reçoive ton pardon.

Pourvu que jamais je ne cesse de guetter ton visage chez les autres

et que, ce jour-là, tu puisses me reconnaître.

Pourvu que jamais je n'oublie d'épanouir ce temps à vivre que tu m'as donné.

Car en chacun de mes jours se cache une porte vers ton Royaume.

 

A l’approche de l’hiver, des journées sans soleil et brumeuses, nous mesurons davantage l’importance de la lumière. Et nous guettons chaque rayon qui pourrait nous éclairer et nous réchauffer. De la même manière, soyons des veilleurs capables de saisir tous les signes venant de Dieu et de nos frères. Allons dans la paix du Christ.