le Dimanche 05 fév 2012


 

Le retour de l’Enfant prodigue.

 

                    Neige et verglas en avaient fait renoncer plus d’un, à monter à l’abbaye Notre-Dame de Wisques, le dimanche 5 février, pour fêter la vie consacrée, avec les moniales. Dommage, car le jeu en valait la chandelle ! C’est donc dans une intimité tout inhabituelle pour la circonstance, au grand parloir, que les sœurs, joyeuses, ont présenté une adaptation théâtrale de la parabole de l’Enfant prodigue. Seynette mise en œuvre initialement pour le jubilé de sœur Aldegonde, en octobre dernier et reprise pour l’occasion dans le but, cette fois, d’amener l’assistance à prier pour les familles.

 


                         Monsieur Leriche, le père (sr Adeline) confie d’emblée à Constant (sr Marie-Pascale), son fils resté travailler dur au domaine, le chagrin qu’il éprouve d’avoir vu partir Clément (sr Marie- Bénédicte), son fils cadet dont il n’a aucune nouvelle. Il s’en ouvre également à un représentant (sr Emmanuelle), venu leur vendre un nouvel engin agricole. Celui-ci promet, au cours de ses déplacements, de retrouver trace de ce fils bien aimé. Et il le retrouve ! « Chez Bébert », attelé aux basses besognes, maltraité par son patron (sr Marie-Odile)…Doucement, délicatement, il lui parle de monsieur Leriche… Clément comprend qu’il s’agit de son père, réalise ses torts et décide de rentrer à la maison. On connaît la suite : la joie des retrouvailles, le festin, la jalousie momentanée de Constant puis son repentir… Le père peut enfin savourer la présence de ses deux fils et le « représentant », jusque là témoin de la scène s’éclipser avant de réapparaître soudain sous les traits de « l’ange de la famille » qui adresse alors à la cantonade cette prière : « sachez que Dieu bénit chaque famille de la terre et l’accompagne dans ses joies et ses peines pour la faire parvenir au vrai bonheur. Ayez confiance en Lui, priez dans les moments difficiles, remerciez-Le dans les moments de joie : vous découvrirez alors le vrai visage de Dieu, celui d’un Père plein de tendresse. »

 

                        Suivent les vêpres et l’exposition du Saint- Sacrement pendant laquelle, Mère Abbesse lit une prière « pour notre famille monastique et toutes nos familles ». Vient enfin le temps du goûter et de la rencontre joyeuse avec les moniales, au grand parloir.

 


 

Article de Marie Devigne paru dans Regard en Marche suite à la Fête de la vie consacrée pour laquelle nous avions invité les amis de l'Abbaye le dimanche 5 février 

Marie Devigne