Artisans de Paix

par quels chemins ?

 

les 5 et 6 novembre 2006 plus de 120 aînés du CMR – du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme – se sont retrouvés à la maison diocésain de Merville pour deux journées studieuses sur le thème de la paix. A travers la France, cet automne treize sessions ont réuni plus de 1 300 aînés sur ce thème.

 

A Merville nous avons été accompagnés par Jean-Claude Sailly, enseignant à la Catho de Lille.

 

Voici quelques unes de mes notes :

 

Il faut faire la paix comme on fait du blé : elle n’existe pas à l’état sauvage et le travail est toujours à reprendre. Cela suppose aussi de mieux connaître le monde dans lequel nous sommes.

 

Pour chercher le bonheur, nous autres, Européens nous sommes tentés de produire, de consommer et d’accaparer. L’accumulation des productions et des connaissances scientifiques nous donne un sentiment de maîtrise et de supériorité.

 

La pression des consommateurs sur les prix pèse sur les producteurs et compromet la vie de nombreuses entreprises et des secteurs entiers de production. Exemple : les produits agricoles.

 

Nous avons du mal à saisir l’ampleur et la rapidité des évolutions technologiques et les tensions provoquées dans la société au niveau local et mondial. C’est pourtant essentiel pour nous situer devant les défis devant lesquels nous nous trouvons.

 

Pour comprendre ces mutations et leur complexité alors que la tendance des médias est à la complication il nous faut donc faire effort et transpirer…

 

C’est dans ce contexte là, celui d’aujourd’hui, et pas celui d’hier que nous devons chercher les chemins de la paix, en nous mêmes et dans toutes les relations familiales, sociales, économiques et politiques, au niveau local jusqu’au niveau mondial.

 

La paix est toujours le fruit de la justice, du pardon, du dialogue, de la réconciliation.

 

Selon Jean Vanier : « Le futur de notre monde est entre nos mains.

 

La source de la Paix c’est le Christ. Il n’est pas seulement celui qui nous aide à faire la paix. Il est la Paix. Cette paix il nous la donne pour la partager et nous associer à son projet.

 

Selon Mère Térésa pour changer le monde il faut d’abord changer deux choses : vous et moi.

 

Dieu ne nous demande pas de réussir mais de travailler…