13 février 2022 - Journée mondiale du malade et dimanche de la santé
Pastorale de la Santé
Journée mondiale du malade et dimanche de la santé
La journée mondiale du malade a été instituée par le pape saint Jean-Paul II en 1992, le 11 février fête de Notre-Dame de Lourdes.
Dans tous les diocèses de France, la Journée mondiale du malade s’inscrit plus largement dans le cadre de la Pastorale de la Santé, en un Dimanche de la Santé pour rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une des priorités évangéliques.
La pastorale de la santé est l'expression du souci de l'Église de veiller à ce que le Corps du Christ n'oublie aucun de ses membres, en particulier ceux que le handicap, la maladie, le grand vieillissement pourraient rendre "invisibles", tout en rejoignant les professionnels, les familles et les accompagnants.
Initié par les diocèses de Arras, Lille et Cambrai, ce dimanche de fête s’étend à l’ensemble des diocèses depuis l’an 2000.
Ce dimanche de la Santé se vit en paroisse, le dimanche le plus proche du 11 février, pour informer et rappeler que l’Église est présente sur le terrain de l’accompagnement :
— au sein des aumôneries hospitalières avec les aumôniers et les équipes de bénévoles ;
— avec le Service évangélique des malades (SEM) qui œuvre dans la discrétion, la simplicité, au domicile de la personne malade ou âgée et dans les établissements qui accueillent ces personnes (Ehpad, maison de retraite, foyer de vie…) ;
— grâce à la Pastorale des personnes handicapées qui rejoint les personnes porteuses de handicap et leurs proches ;
— avec les Hospitaliers de Lourdes qui accompagnement les personnes malades souhaitant effectuer un pèlerinage.
Une des dimensions du Dimanche de la Santé est aussi d’encourager toutes ces personnes qui s’engagent avec fidélité auprès des plus fragiles. Cette année le dimanche de la Santé aura lieu le13 février 2022, avec le thème HEUREUX !
Des bénévoles des différents services de la Pastorale de la Santé, des soignants, des personnes malades, des aidants… rappelleront par leur témoignage que beaucoup de personnes en souffrance sont en attente d’une visite, d’un sourire, d’une parole, d’un regard bienveillant. Beaucoup ne peuvent plus se déplacer pour assister à la messe, il faut les rejoindre là où ils vivent.
Cette journée doit permettre de créer des liens, d’établir des relations entre ceux qui veulent se mettre au service et ceux qui vivent une grande solitude. C’est un appel à inciter des chrétiens à rejoindre, après une formation adaptée, les équipes qui sont déjà à l’œuvre sur les différents terrains de mission et vivent le Sacrement du Frère.
Christiane, Marie-Claude et Bruno,
pour la pastorale de la santé du diocèse d’Arras.
Un message du Pape pour les 30 ans
de la Journée Mondiale du Malade
Dans un message publié le 10 décembre 2021 intitulé « Soyez miséricordieux, comme votre père est miséricordieux » (Lc 6, 36) : se tenir à côté de celui qui souffre sur le chemin de la charité, le pape François dit sa reconnaissance envers le Seigneur pour le chemin parcouru ces 30 dernières années partout dans le monde dans la dynamique de la Journée Mondiale du Malade.
Si « beaucoup de pas en avant ont été accomplis » et que « la pastorale de la santé a vu également son indispensable service être toujours plus reconnu », il reste selon François « encore une longue route à parcourir pour assurer à tous les malades […] l’accompagnement pastoral, afin qu’ils puissent vivre le temps de la maladie en étant unis au Christ crucifié et ressuscité ». Pour le Pape, la pire discrimination dont souffrent les « pauvres en santé », est le manque d’attention spirituelle. Les malades doivent selon lui pouvoir se voir « offrir la proximité de Dieu, sa bénédiction, sa Parole, la célébration des Sacrements », et ainsi vivre « un chemin de croissance et de maturation dans la foi ».
Le Saint Père appelle donc de ses vœux que cette 30ème Journée Mondiale du Malade « puisse nous aider à grandir en proximité et dans le service des personnes malades et de leurs familles », rappelant « qu’être proche des malades et leur offrir un accompagnement pastoral n’est pas seulement la tâche réservée à quelques ministres spécifiquement dévoués à cela ». « Le ministère de la consolation est un devoir de tout baptisé » et « visiter les malades est une invitation que le Christ adresse à tous ses disciples » redit François avec force.