Apostolat des laïcs
Comme les disciples d’Emmaüs, rencontrer le Christ
Journées de réco des jeunes en mouvement et des adultes en accompagnement
Lors de l’Assemblée générale de l’Apostolat des laïcs en octobre 2005, la décision avait été prise par les représentants jeunes de propose un temps de réco au printemps 2006. Pari réussi, puisque cette journée a pu réunir des jeunes responsables de l’ACE, des membres de la JOC, du MRJC, de la JEC et du scoutisme. Pari d’autant plus délicat à tenir que c’était un lundi férié, où des réunions amicales ou familiales venaient en concurrence. Et c’était le début des vacances, après un trimestre long et mouvementé.
Comme les disciples d’Emmaüs, au lendemain de Pâques, des jeunes des mouvements ont pris la route de la rencontre de Jésus, ce lundi de Pâques 2006. Durant une journée, ils ont partagé ce qui les faisait vivre, ont exprimé leurs doutes, leurs joies, la relation à l’Evangile entretenue dans chaque mouvement.
Les démarches de partage de la vie en mouvement paraissent complètement originales, et même parfois « ringardes » dans la société actuelle. Ils ont exprimé que cette vie à du poids pour eux et aux yeux de Dieu.
« Je n’ai que l’ACE pour parler de ma vie. Je réalise qu’elle a du poids pour l’équipe, qu’elle est importante aux yeux de Dieu. » Gaëlle.
Le Christ est présence dans ma vie, c’est quelqu’un qui est porteur de valeurs. Quand des jeunes de la JOC se mettent debout, dépassent leurs difficultés de relations avec les autres en classe. Pour moi, c’est un signe que le Christ est derrière. Un prof en a fait le sujet d’un TP (travaux pratiques) qui a nourri notre campagne d’année. » Thomas
« Vivre ma foi, c’est faire le parallèle entre ce que Jésus vivait, avec des hommes de son temps et ma vie. Tout en allant dans la même direction que lui, nous avons à inventer, créer. » Ghislaine.
Pour Mathieu, accompagnateur ACE, l’Evangile ne donne pas de réponses toutes faites, mais des pistes, des chemins, chacun est libre de les emprunter.
L’après-midi, des témoins racontèrent comment la Bonne Nouvelle avait changé leur vie et la journée se termina, comme il y 2000 ans avec le partage du pain. Cette journée a permis de mieux comprendre le sens des sacrements comme éléments structurant la foi. Le 10 juin, plusieurs seront confirmés par Mgr Jaeger en la cathédrale de Saint-Omer.
Valérie Mametz