Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France et principes d'organisations
Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France et principes d'organisations
En janvier-février 2007:
journées de formation par doyenné
Publié par la Conférence des évêques de FranceLa Conférence des évêques de France a publié cette plaquette de 116 pages en novembre 2006. Le but de cette publication est d’aider au renouveau de la catéchèse et au renouvellement spirituel des personnes, c’est-à-dire l’ensemble des baptisés, à qui il revient d’éclairer et de faire grandi la foi au cœur des hommes d’aujourd’hui. Cela demande de prendre du temps avec la volonté de se remettre à l’ouvrage.
Les premiers destinataires du document sont les responsables de catéchèse et l’ensemble des responsables pastoraux chargés de veiller à la mise en œuvre de la catéchèse à tous les âges de la vie. Les évêques ne nous livrent pas un mode d’emploi mais nous invitent à une attitude nouvelle : une catéchèse à tous les âges de la vie, une catéchèse qui n’est pas un exercice réservé aux professionnels en la matière.
Il n’est pas nécessaire de lire en commençant par la première page, pour finir par la dernière. La table des matières, nous signale deux documents : le premier sur l’orientation de la catéchèse, validé par le Vatican ; le second en forme de propositions pour l’action catéchétique. l’action catéchétique selon les quatre directions ci-dessus définies, on comprend aisément
Le deuxième document publié est déjà familier pour ceux qui ont suivi les conférences du père Reichert et les assemblées de rentrée organisées par le service de la catéchèse. Les évêques proposent une mise en œuvre autour de quatre moments favorables pour développer la dimension catéchétique du vivre en Eglise : une catéchèse organisée selon les âges de la vie ; une catéchèse par lieux et regroupements de vie ; une catéchèse articulée à l’année liturgique ; une catéchèse en réponse aux demandes sacramentelles. A bien y regarder, cet effort en quatre directions est déjà commencé dans notre diocèse. Sachant que différents groupes participent à
Pour aborder le premier document (p. 13 à 65) peut-être vaut-il mieux commencer par le petit lexique. En cinq pages, il reprend quelques mots, la plupart familiers, quoique… : affiliation, catéchèse, évangélisation, expérience, fondamentaux, initiation.
Pour lire le chapitre 2, peut-être faudrait-il commencer par un exercice personnel : Quel est le cœur de la foi que j’ai reçue, que je transmets et dont je témoigne par mes paroles et les gestes de ma vie ? Ensuite on pourra relire saint Paul, dans sa lettre aux Corinthiens ch 15, 1 à 8. : « ce que j’ai annoncé et que vous avez reçu, ce que j’ai reçu et transmis, ce à quoi vous restez attaché… ». Au regard de la lettre de Paul, à quoi chacun de nous, dans sa réponse, a-t-il accordé le plus d’importance pour vivre sa foi ? Nous pourrons alors lire ce ch. 2.
Le chapitre trois p. 45 à 60, développe la signification d’une pédagogie d’initiation, plusieurs fois évoquée dans l’ensemble du document. Pour ceux qui ont connu le catéchisme en questions et réponses, puis le catéchisme par thèmes mensuels, voici une autre approche. Le cardinal Béa, dans les années 70 reprochait avec humour nos techniques catéchétiques. Il confiait à un vicaire épiscopal d’alors : « moi, j’ai appris le catéchisme sur les genoux de ma mère, et ce n’était pas si mal ! » On parle d’initiation au goût pour les aliments, ne pourrait-on aussi parler d’initiation au goût en Eglise, où ensemble, jeunes et moins jeunes s’initient au gout de l’Ecriture, au goût de la prière, au goût du service auprès du prochain ? L’initiation redeviendrait alors ce temps où l’on reçoit d’un autre, des autres et de Dieu le don de la foi. En faisant cette démarche d’initiation, chacun découvrira qu’il a plus à recevoir qu’il n’a à donner et transmettre !
Voici enfin le moment de lire le premier chapitre : pourquoi faire tout cela, et de cette manière ? Parce que c’est la mission même de l’Eglise. Elle n’existe que pour communiquer à tous le don de Dieu. Une Eglise tout entière mission et communion, pas l’un sans l’autre. DE plus, on ne peut déléguer à un tiers le soin de vivre la communion ou de vivre la mission. Tout deux ne font qu’un dans le corps spirituel et humain qu’est l’Eglise. « La pédagogie catéchétique n’est efficace que dans la mesure où la communauté chrétienne devient la référence concrète et exemplaire du cheminement de la foi de chaque personne (p.34)
E.H.