Session Nationale des ALP en monde ouvrier et quartiers populaires
Nous étions six du diocèse d'Arras à participer à la session nationale des "laïcs en mission ecclésiale" en monde ouvrier et populaire, qu'on appelle chez nous "ALP" les 29 et 30 octobre dernier à Paris.
PUISONS L'EAU VIVE DE NOS RENCONTRES
Coralie, Anne-Sophie, Suzanne, Patricia, Emilie et moi même avons apprécié ce temps fort à Paris. Le dernier rendez vous du genre a eu lieu en 2012 à Merville intitulé « A la rencontre des hommes ». Quand au début de la session il nous a été demandé comme à la samaritaine face à Jésus: "quelle est votre soif ?" j'ai entendu: " soif de faire découvrir le Christ en actes" et aussi : "faire découvrir que quand on rencontre Jésus ça change la vie. " Dans son témoignage, Sr Marie Odile a rappelé que "c'est en déplacement que Jésus a rencontré la samaritaine" sous entendu "et non pas en restant chez lui". De même dans nos missions nous sommes constamment appelés à des "déplacements" y compris dans nos conceptions... le père Maxime Leroy qui est intervenu lors de la session nous a invité à "choisir de rencontrer les samaritains dans le monde tel qu’il est aujourd’hui."
Il nous a aussi rappelé qu'il n'y a pas de rencontre possible sans reconnaissance de ce qui nous est commun. « Le commun est désormais devant nous comme un avenir à construire dans la rencontre et la confrontation d’individus autonomes … à conditions qu’ils soient animés d’un même désir ».
Ces derniers mots étaient pour nous redire combien la Mission Ouvrière est importante pour les diocèses parce qu’elle a vocation à être signe du salut de Dieu, c'est-à-dire de l’Amour incomparable qui nous a été révélé en Jésus-Christ. Un amour vrai, qui naît de la relation de fraternité et d’égalité. Un amour qui se déploie dans le « sacrement du dialogue ».
Lors de la session nous avons pris le temps d'échanger avec des collègues de toute la France et de contempler Dieu à l'œuvre dans nos quartiers populaires. Des sessions comme celle là nous regonflent et donnent envie de poursuivre les combats menés chez nous pour que les plus petits aient la parole.
Frédéric LUCIDO