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Récits entendus lors du CDMO du samedi 19 juin 2021 au Centre St Nicolas à Calais

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Témoignage de Corinne

 

Bonjour à chacun

 

Je m’appelle Corinne, j’ai 54 ans, j’ai 4 enfants et 14 petits-enfants. J’ai été mariée 23 ans et j’ai divorcé en 2011. Ma vie a basculé, je me suis retrouvée seule avec mes enfants, sans argent. Nous vivions à la campagne dans une maison mais je ne pouvais plus payer le loyer. J’ai décidé de partir, les propriétaires de l’époque étaient très compréhensifs, ils ne m’ont rien réclamé et ils m’ont même aidé à mettre mes affaires à l’abri. J’ai rencontré des galères mais malgré tout cela il y avait quelqu’un qui me disait : « Avance et ça ira ». Je vous dirai après de qui il s’agit.

 

Donc me voilà partie avec mes enfants, sans logement. J’ai fini par demander à ma nièce si elle voulait bien me prendre en attendant de trouver un logement. Il s’est passé six mois avant d’en avoir un. Comme j’avais mis mes affaires à droite et à gauche, beaucoup de meubles et affaires ont été vendus ou volés, par des personnes en qui j’avais confiance. Plus rien pour le nouveau logement, comment je vais faire ? Et petit à petit j’ai fait le nécessaire pour être meublée, je suis repartie à zéro sans baisser les bras pour mes enfants. On m’a donné la force d’affronter la vie si dure pour moi et les enfants. Quand je suis arrivée sur Calais, il m’a été difficile de passer de la campagne à la ville, cela ne me convenait pas.

 

J’ai eu aussi la joie de rencontrer Richard et de vivre avec lui, il est gentil et serviable. Petit à petit, les années ont passé et ma sœur me dit : « Pourquoi tu ne viens pas voir ce qui se vit à la paroisse, au centre St Nicolas ? » J’y suis allée et j’ai commencé à faire des petites choses. En 2016, Marie-André est arrivée sur notre quartier dans la communauté et là elle m’a fait comprendre que j’avais du talent. Elle m’a aidé à me faire confiance car avec tout ce que j’ai traversé cela a été difficile. Cela m’a plu, de plus je ne savais pas que je n’avais pas été confirmée donc j’ai cheminé pour pouvoir recevoir le sacrement. Cela me tenait à cœur et je ne me voyais pas sans car c’est un sacrement important.

 

Je suis engagée au Secours Catholique et à la Mission Ouvrière et aux préparations des baptêmes pour les enfants de 3 à 7 ans toujours en équipe ici à St Nicolas. Pourquoi je suis arrivée là ? C’est pour aider les personnes en difficulté comme moi à l’époque. J’aurais bien voulu rencontrer une équipe comme celle du Secours Catholique du Beau Marais pour m’aider mais ce fut autrement. Avec d’autres, je suis responsable des ateliers bricolages pour les enfants, et l’accueil pause-café pour toutes les personnes qui viennent demander une aide. Elles sont accueillies avec un café, un sourire, une écoute sans jugement. Notre équipe fait des propositions pour rejoindre les gens de notre quartier Beau Marais mais aussi d’ailleurs, tels que les marchés de Pâques, de Noël, la fête du quartier, la fête des voisins. Je ne pensais pas personnellement pouvoir faire tout cela. Nous sommes là tous les lundis et les jeudis pour accueillir et ouvrir l’Église si quelqu’un veut venir prier.

 

De temps en temps, nous avons des formations, nous sommes allés plusieurs fois au Mont des Cats pour des temps de relecture et de détente. Notre équipe est une communauté fraternelle, nous nous aimons bien. Quand quelque chose ne va pas, je viens ici au centre St Nicolas, c’est mon lieu d’apaisement.

 

À la Mission Ouvrière, nous relisons notre vie et notre engagement. C’est comme ça qu’est née l’ACE. J’aime beaucoup ce lieu où, avec le Père  Gérard Levray, nous partageons autour de la Parole de Dieu. Malgré tout ce que j’ai traversé je suis là devant vous la tête haute mais avec des cicatrices. Mais là pour aider les autres, le temps que je peux.

 

Le moment est venu de vous dire qui m’a dit : « Avance et ça ira. » c’est Jésus et moi je ne le savais pas, je disais toujours il y a quelqu’un qui me pousse là-haut et j’ai compris que c’est toi Jésus, merci pour tout.

 

Je vous remercie de m’avoir écoutée.

 

Corinne

 

 

Témoignage de Bath le 19 juin 2021

 

Je viens de la République Démocratique du Congo. Je suis né à Kinshasa. J’ai 37 ans.

Nous sommes huit, 4 sœurs, 2 frères et les parents. Ils sont tous au Congo.

Mon père est instituteur. Ma mère est femme au foyer avec une formation de couturière. Elle exerce au sein de la famille. Elle fait partie des « Femmes du Rosaire » : ma mère aide des jeunes filles en précarité et leur apprend un métier. Papa fait de l’agriculture pour compléter les fins de mois.

 

J’ai fait des études primaires, secondaires, deux ans d’Université… arrêtée par manque d’argent. Mon père m’a payé un premier appareil photo pour que je puisse exercer le métier de photographe. J’ai aussi fait du bâtiment…

 

J’ai suivi une formation pour le métier de photographe et de caméraman. Ce travail m’a apporté des ennuis et j’ai dû quitter mon pays après avoir traversé des moments difficiles, le 26 mai 2015.

 

Je suis allé en Italie mais l’intégration était difficile, problème de langue. J’ai pris le train pour arriver en France, le 1er juin 2015.

 

À Paris, je dormais dans la rue. J’ai fait des petits boulots à la journée. En octobre 2015, j’ai rencontré un homme qui a pris des billets pour tous les deux. Il m’a dit de descendre à la gare de Rang du Fliers et a continué son voyage. Solitude, peur, marche de 8 kilomètres pour atteindre la plage. Froid, j’ai dormi deux nuits dehors. Appel du 115, pas de place pour moi, don d’une couverture… désespoir, il fait -5°. Puis, j’ai été pris en charge par le SIAO, douches mais pas de logement. Par les assos, rien. Puis l’association « ECNous » me trouve une famille d’accueil, c’est pour moi une nouvelle famille pendant presque 2 ans. Accepté par le CADA, j’ai fait une demande d’asile. Je vis en logement collectif… je participe à la messe dominicale, qui permet des contacts, des rencontres. À ce moment-là, je commence le bénévolat.

 

J’ai été bénévole aux Restos du cœur pour leurs temps forts : emballage de cadeaux… Une éducatrice m’a encouragé à en faire davantage et j’ai rejoint le Secours Catholique. La responsable a tout de suite dit oui. Je me suis engagé aussi dans une chorale pour ne pas être isolé.

 

Lors du refus de demande d’asile, en décembre 2019 j’ai perdu le peu que j’avais : logement, pécule… depuis je bénéficie à nouveau de l’accueil dans des familles.

 

Je reste bénévole au Secours Catholique qui me prend les jours de la semaine. Les gens qui me connaissent, qui connaissent mon savoir faire m’invitent à faire de la peinture, du jardinage. En raison de la nouvelle vague de COVID, on ne pouvait rien faire. Aujourd’hui, cela reprend…

 

À la messe, j’ai entendu des annonces sur les temps forts de la Mission Ouvrière et des amis m’en ont parlé. J’ai eu envie de rejoindre des amis et savoir comment ça marche.

 

La famille, chez nous est très importante. Mes parents m’ont donné la FOI. C’est un lien éternel.

 

J’ai la joie de rester aux pieds du Seigneur. Il y a des personnes de bonne volonté, de bon cœur qui me tendent la main, qui viennent vers moi. C’est important d’être ensemble.

 

J’ai eu l’idée de créer une équipe ACO, car je voyais des amis qui avaient des problèmes et en voyant les amis de l’ACO échanger, je me suis dit, il faut qu’on arrive à avoir ces temps-là pour essayer d’équilibrer notre vie. J’ai vu que les amis étaient contents.

 

Message de courage que j’ai envie de faire passer : Voir Dieu dans notre vie. On ne peut pas avancer sans lui. Dieu n’abandonne jamais ses enfants.

 

 

 

Témoignage de Réginald – 19 juin 2021

 

 

Bonjour, je m’appelle Réginald Fauquembergue. J’ai 25 ans. Je vis chez mes parents avec ma copine Stella. J’ai deux frères qui s’appellent Reynald et Jonathan, ma mère s’appelle Claudine et mon père Jean-Marie.

Je suis embauché depuis le premier confinement dans l’entreprise Vullo Construction à Courrières. J’y suis en tant qu’ouvrier polyvalent du bâtiment. J’ai un frère qui cherche du travail et mon deuxième frère travaille en tant que dépanneur informatique pour Leroy Merlin.

 

Avant d'être engagé à la JOC, j’étais responsable de club ACE. J’animais des clubs sur Evin Malmaison avec un coresponsable et je participais aussi à des stages de formation.

J’ai connu la JOC par Michaël, un responsable ACE qui était déjà en JOC. Suite à son invitation, je suis parti voir avec Justin, un copain, l'assemblée générale de rentrée et comme on a bien apprécié, on a fondé une équipe tout de suite avec un accompagnateur.

 

Ce qui a changé dans ma vie, c'est que j’ai plus confiance en moi et je suis plus ouvert et plus à l'écoute des jeunes qui me parlent de leurs problèmes. Ça peut être des problèmes sentimentaux, familiaux, du boulot ou de leurs copains. Parfois, j'ai passé des soirées à écouter des copains en détresse. Il y a un copain qui est parti en Vendée et qui avait des idées noires, la JOC lui a permis de tenir le coup et il continue à donner des nouvelles deux ans après.

Parfois, on est surpris de voir des jeunes timides s'imposer et prendre leur place dans le mouvement.

 

Ce qui m'a fait grandir dans ma vie, c'est que je sais plus ouvrir ma bouche quand il faut et je suis aussi plus investi dans ma mission. Avant on m'avait appelé comme trésorier à la JOC pendant deux ans et après on m'a envoyé une lettre pour me demander si je voulais être responsable pour les CJPE (Comité jeunes privés d'emploi). J’ai réfléchi et j'ai appelé les fédéraux pour avoir plus de renseignements sur les attentes des CJPE et après réflexion avec eux, j’ai accepté de prendre la responsabilité. Ensuite, je suis parti à Courbevoie pour me former à la responsabilité. Je suis resté responsable 3 ans et après il m'ont envoyé un mail pour me demander si je voulais être secrétaire fédéral. J’ai appelé l'accompagnateur fédéral pour avoir plus de renseignements et après j'ai accepté. Ma responsabilité de secrétaire fédéral c'est d'envoyer les messages à tous les jeunes pour les inviter aux temps que la JOC propose, suivre des équipes, faire remonter les informations au national.

 

Ce que je vois grandir chez mes copains, c'est qu'ils prennent leur place dans monde du travail. Par exemple : une jeune que j'ai appelée comme responsable CJPE  : elle n'avait pas de travail et se rabaissait, là je vois qu'elle a eu du des contrats et qu'elle remonte la pente. Il y a aussi un jeune qui disait qu'avec son handicap il ne pouvait pas trouver de travail et depuis il a trouvé une formation à Béthune en alternance et va faire un contrat de professionnalisation à Cora. C’est ça qui nous fait plaisir : voir des jeunes qui grandissent et qui te rappellent en disant : « Tu avais raison ». Il y a aussi un jeune qui ne parlait pas au début quand il était avec nous et là je suis content car il se décoince. Il ne reste pas de son côté. Il se mélange dans tous les groupes et c'est vrai que les jeunes dans notre fédération se décoincent. Au niveau de la foi, s’il ne comprend pas une phrase il pose des questions.

À la JOC, ma foi grandit de jour en jour. Grâce à la JOC, j’ai fait ma confirmation. Quand on part en session de formation, notre permanent de secteur sait que je vais lui demander si c'est possible d’envoyer les chants de messe ou de préparer l'autel et d’être servant d'autel. C'est vrai que je prie beaucoup surtout pour mes copains de JOC et aussi pour moi personnellement. Mon rêve c'est d’être appelé diacre.

 

J’ai accompagné les jeunes pendant le confinement. On s'est vu en bureau pour voir comment on pouvait s'adapter et on a décidé de faire des apéros visioconférence, de les appeler pour avoir de leurs nouvelles le vendredi soir et c’étaient des questions sur des thèmes que les jeunes choisissaient sous forme de quiz. Les temps de formation m'ont apporté pas mal de choses comme de nouvelles connaissances et je suis resté en contact avec les autres jeunes qui se formaient. Ça aide aussi à découvrir pas mal de bons lieux comme des cathédrales et des églises. Relire notre vie en équipe par les révisions de vie autour d'un texte biblique ou pas, fait sortir des questions et des actions pour avancer.

 

 

CDMO du 19 juin 2021 - Témoignage de Séverine (Saint-Omer)

 

Je m’appelle Séverine, j’ai 49 ans, je suis divorcée, maman de deux enfants, Dimitri et Jennifer en situation de handicap. Je n’ai pas eu une enfance facile (avec un père alcoolique et une mère dépressive). J’ai trouvé refuge auprès de mon grand-père qui m’aimait beaucoup, il m’a aidé à grandir. À l’époque, j’ai rejoint un groupe de majorettes, cela m’a permis de rencontrer d’autres jeunes, de vaincre ma timidité et de mieux accepter mon poids.

 

La période au collège de Boulogne n’a pas été simple pour moi, j’ai subi des moqueries, du rejet, de la méchanceté. Au départ, je me laissais faire puis je suis devenue à mon tour méchante.

 

Lorsque je suis tombée enceinte de Dimitri, mon père m’a mise dehors. J’étais sans travail, j’ai vécu deux mois chez ma belle-mère puis nous avons trouvé, avec mon copain Frédéric, un appartement sur St-Omer.

 

Lorsque mes enfants ont fréquenté l’école, je me suis engagée aux parents d’élèves. À l’époque, j’aimais déjà m’investir, donner mon avis, préparer des fêtes, des kermesses…, j’y ai rencontré Nathalie qui a été et qui est toujours mon amie, une sœur pour moi. Elle a toujours été là pour moi en particulier lors du décès de mon frère.

 

En 1998, j’ai déménagé, je suis arrivée dans le quartier Mathurin. Mes enfants fréquentaient les activités proposées, j’ai fait la connaissance de Christiane engagée à la maison de quartier comme animatrice. Elle m’a proposé de donner des coups de main à l’occasion de fêtes. J’ai apprécié sa simplicité, son accueil sans jugement et quelques temps après j’ai accepté de rejoindre le conseil d’administration, je suis également secrétaire du groupe citoyen et bénévole à la ludothèque.

 

En 2010, Frédéric m’a quittée, une période qui a été difficile. J’avais peu de ressource, des ennuis de santé liés à mon poids. Il fallait réagir, j’ai subi une opération qui m’a permis de perdre plus de 80 kg, un combat qui était nécessaire pour vivre à nouveau.

 

Pouvant à nouveau me déplacer, j’ai pu me rendre à l’épicerie sociale du Secours Catholique, j’y ai rencontré André, Marie-France et Pascale. Ils m’ont proposé de participer à des rencontres sur des thèmes comme le budget, la nourriture, le logement avec des intervenants extérieurs. J’étais bonne élève, heureuse de découvrir des choses et d’être sérieuse dans le contrat avec le Secours Catholique : Recevoir et donner à mon tour.

 

J’ai rejoint le groupe convivial, j’y ai vécu de beaux projets, comme celui de l’exposition en 2013, un projet culturel où chacun a pu prendre sa place en fonction de ses talents. À partir de ce moment-là, avec les retours positifs des participants, j’ai pris un peu plus confiance en moi.

 

Un jour, on m’a parlé d’un projet de repas fraternel en partenariat Secours Catholique, paroisse et Mission Ouvrière. J’ai participé au premier repas avec quelques personnes du groupe convivial : Mémé André, Marie, Laëtitia, Michèle, Brigitte et Jojo. J’y ai découvert une maison d’Église avec un accueil simple, chaleureux, une maison pleine de vie avec des gens dynamiques : Pierre et sa guitare, le Père Fabian avec ses blagues, Philippe notre diacre et sa fameuse purée, Patricia qui veille à ce que chacun ait sa place et se sente accueilli, Nicole, Chantal et bien d’autres. Ensemble, on cuisine, on mange, on discute, on rigole, on chante, on prie. Il y a une vraie fraternité entre nous et cela fait du bien à chacun.

 

C’est dans ce lieu que j’ai fait la connaissance de quelques membres de l’ACO comme Michaël, Paulette, Nicole ; cela m’a donné envie de rejoindre l’équipe des jeunes travailleurs en ESAT. Une équipe qui m’a bien accueillie. Nos échanges à partir des moyens proposés par l’ACO, nos partages de vie à partir de l’Évangile, nos nombreux fous rires sont importants dans ma vie.

 

En dehors des réunions, quelle chance de pouvoir avoir le soutien des uns et des autres en particulier dans la période que nous venons de traverser.

 

Ensemble nous vivons des célébrations au Relais Ste-Catherine, des célébrations avec la Pastorale du handicap, des messes simples et vivantes qui me plaisent bien. Nous participons à des temps forts sur notre doyenné comme « Osons la rencontre » et aussi des rassemblements diocésains avec la Solidarité. Tout cela m’a fait découvrir une Église que je ne connaissais pas, une Église « mieux », plus simple, plus fraternelle.

 

Un jour, j’ai raconté à Patricia que j’avais vécu un voyage à Lisieux avec le Secours Catholique qui m’avait troublée en particulier lorsque je me suis retrouvée devant la tombe de Ste Thérèse.

 

Elle m’a donné rendez-vous autour d’un café pour pouvoir en discuter. Ce jour-là, je lui ai parlé de ma vie compliquée et de l’expérience faite à Lisieux. On a continué de se voir régulièrement et un cheminement a commencé vers le sacrement de confirmation. À partir des textes de l’Évangile, de petites vidéos, j’ai osé parler de ma vie en toute simplicité et en toute confiance.

 

Petit à petit, je sentais que je changeais, que quelqu’un d’autre entrait dans ma vie. C’était beaucoup de joie pour moi, j’ai découvert peu à peu la prière personnelle et les prières de l’Église. Ensemble, nous sommes allées de fête en fête et c’est ensemble que nous avons vécu le Temps de l’Avent, de Noël, le Carême, le temps de Pâques… Parfois, je n’avais pas trop envie mais Patricia arrivait avec sa grande joie à m’entrainer hors du lit.

 

Ce que j’ai reçu, j’ai envie maintenant de pouvoir le redonner. Nous avons un projet de rassembler quelques personnes pour continuer à lire l’Evangile et partager notre vie.

 

J’ai également reçu un appel du Secours Catholique pour être vice-présidente. Je ne serai pas seule pour vivre cette nouvelle responsabilité et cela me rassure.

 

Ma vie n’est pas toujours facile mais quelle chance aujourd’hui d’avoir autant de personnes pour me soutenir et m’aimer telle que je suis, des personnes qui me font confiance et m’appellent à des responsabilités.

 

Article publié par Apostolat des Laïcs • Publié • 981 visites