Rameaux 2014
Les rameaux 2014 dans notre paroisse
Excellentes initiatives
Dans un petit village près de Jérusalem des gens, et surtout des enfants, ont spontanément pris l’initiative d’acclamer Jésus, ils le proclamèrent prophète fils de David.
Nous aimons célébrer cette fête des Rameaux dans nos églises. Mgr Jaeger a demandé aux prêtres de paroisse de répondre au désir des chrétiens « Ouvrez toutes les églises du diocèse ce jour là » Même s’il n’y pas de prêtre, les chrétiens sont capables de se réunir pour prier. Ainsi à Noeux, Houchin, Bouvigny et Sains l’église était pleine pour une célébration festive. C’est une réponse concrète à la demande du synode « Inventons les paroisses de demain »
A Bouvigny
Une célébration des Rameaux a été animée par l’équipe liturgique, avec la participation des enfants du catéchisme qui ont fait une haie d’honneur en portant des rameaux de buis. L’assemblée était nombreuse, beaucoup de familles s’étaient rassemblées à cette occasion dont certaines que nous n’avons pas l’habitude de voir tous les dimanches. C’est l’occasion pour tous de revivre la passion du Christ, ce don de Dieu pour tous.
Jésus a dit à un âne du village : « J’ai besoin de toi ». Surpris de cette demande ; il a accepté de participer à la fête. Dans nos communautés, il y a des gens aussi malins que cet âne auxquels Dieu dit aujourd’hui : « J’ai besoin de toi ».
L'histoire de l'âne qui porta Jésus
Quelle aventure pour moi ! J’ai porté Dieu. J’ai entendu de loin : « Le Seigneur en a besoin »
Et voilà qu’autour de moi tout le monde s’est agité. Les gens se sont mis à chanter : « Hosanna ! Hosanna ! » Et j’ai porté Dieu.
J’avais bien entendu dire que Dieu avait besoin des hommes mais avait-il vraiment besoin d’un âne ?
Et pourtant, j’ai entendu : « Le Seigneur en a besoin ».
Et toutes sortes de pensée ont surgi en moi. Les mêmes qui viennent à l’esprit des hommes quand ils se sentent repérés par le Seigneur.
Je pensais : ce n’est pas à moi qu’il s’adresse. Il y a bien d’autres ânes plus grands, plus forts. Il y a même des chevaux : Ce serait tout de même mieux pour porter Dieu.
Je me disais : il va être lourd, trop lourd ce Dieu pour un petit âne. J’ai déjà bien assez des fardeaux quotidiens. Pourquoi ne me laisse-t-il pas tranquille ?
Je m’insurgeais : d’accord ! Je suis attaché ! Mais, au moins, je suis à l’ombre, à l’abri des coups et des moqueries ! Je n’ai rien demandé. Qui est-il ce Seigneur, pour importuner ceux qui tentent de vivre cachés ?
Mais j’avais entendu : « Le Seigneur en a besoin ».
Et j’avais compris : « J’ai besoin de toi »…
Que faire ? Que dire ?
Je me suis laissé détacher, je me suis laissé emmener.
Et lui, le Seigneur des Seigneurs, s’est fait léger, doux, tendre, à ce point qu’à un moment j’ai pu croire que ce n’était plus moi qui portais Dieu mais Lui qui me portait.