Fête de l'Assomption
Messe et procession du 15 août
La fête de l'Assomption s'est déroulée dans notre paroisse St Pierre et St Martin en Artois le 15 août à Bouvigny-Boyeffles. Le beau temps était au rendez vous et les fidèles étaient nombreux à la procession et à la messe.
Bouvigny-Boyeffles, église St Martin |
Déroulement de la procession et de la messe
La communauté s'est d'abord rassemblée à 10h15 dans la cour du collège St François puis la procession a démarré. Durant 30 minutes, la statue de Notre Dame de Noeux a été transportée dans le village et accompagnée par les chants des fidèles. Une fois revenus dans l'enceinte de l'établissement, la messe s'est tenue dans un local prêté par le collège. La salle était malheureusement trop petite pour accueillir les fidèles (environ 200 personnes). La messe fût accompagnée de beaux morceaux de trompette joué par Noël Debève, professeur de musique et soliste d'un orchestre symphonique à Bouvigny.
Après la messe, les membres de la communauté se sont rassemblés pour partager un pot de l'amitié. Enfin, la journée s'est terminée par un repas où fut partagée la nourriture apportée par chacun, la paroisse fournissant des saucisses, des merguez et les boissons. Le tout fut servi par une équipe de bénévoles efficace et souriante. La communauté remercie M. Marles, président de l'association de Gestion du collège St François d'Assise et de l'école Ste Thérèse, pour sa participation active.
Procession | Procession | Procession | Procession |
Procession | Procession | Assemblée de la messe | Consécration, abbés Legrand et Berteloot |
Photos de C.Delannoy.
Sens de l'Assomption
Marie rejoint le Seigneur Jésus dans la gloire du ciel. Illustration d'un missel ancien. |
Le 1er novembre 1950, le pape Pie XII a défini solennellement le dogme de l'Assomption de la Sainte Vierge. Mais la fête est très ancienne; dès le VIème siècle, elle se célébrait en Orient sous le nom de fête de la Dormition de la Sainte Vierge.
C'est la montée au ciel de Marie, son entrée, en son âme et en son corps, dans la gloire, que nous célébrons. Le corps qui porta le Verbe (ou Parole de Dieu) incarné et qu'aucun péché ne souilla jamais (Immaculée Conception) ne devait pas connaître la corruption qui suit la mort. Comme son Fils, Marie bénéficie maintenant de la gloire totale que nous posséderons à la fin des temps; unie au Christ dans la souffrance, elle lui est aussi unie dans le triomphe. En Marie, l'Eglise contemple son image et sa propre victoire sur le mal :
"Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds et, sur la tête, une couronne de douze étoiles" Ap 12, 1