Se confesser à l'Abbaye

horaires et précisions

christ en croix christ en croix  © Abbaye Saint-Paul de Wisques« Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-toi sauver encore et encore.

 

Et quand tu t’approches pour confesser tes péchés, crois fermement en sa miséricorde qui te libère de la faute.

 

Contemple son sang répandu avec tant d’amour et laisse-toi purifier par lui. Tu pourras ainsi renaître de nouveau ».

Pape François, Christus vivit (n. 123)

 

Horaires pour les confessions :

 

Se présenter à l'accueil aux heures d'ouverture du magasin et demander un confesseur auprès du Père portier.

Une préparation est indispensable : voir par exemple les fiches en pièces jointes (examen de conscience pour enfants, célibataires, couples).

 

 

 

Les avantages d'une confession fréquente :

 

Si la confession est un chemin difficile, il est cependant splendide. Ô bienheureuses fautes qui nous méritent de goûter la « Tendresse » de Dieu quand nous accueillons avec humilité son pardon !

 

Oui, la confession, c'est « l'autoroute » de la sanctification. Elle procure :

 

  • une vraie humilité chrétienne ;
  • plus de force contre ses mauvaises habitudes et ses paresses spirituelles ;
  • une profonde unité et paix intérieures ;
  • une exacte connaissance de soi-même…

 

Il est donc important de se confesser souvent, si possible au moins une fois par mois.

 

 

 

4 "bonnes" raisons de ne pas se confesser !

 

      1. « De toutes les façons, je n’ai rien à me reprocher. »

C'est la déclaration de celui qui s’ignore parce qu’il est aveuglé par son orgueil, ou parce qu’il se ment à lui-même. « Si nous disons : nous n'avons pas péché, nous nous abusons et la vérité n'est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est assez fidèle et juste pour remettre nos péchés et nous purifier de toute injustice » (1 Jean 1, 8-9)

 

     2. « La confession est humiliante et aliénante. »

Jamais la confession ne sera une répression qui aliène la personne. Au contraire, elle est un acte libre de l'homme qui s’ouvre sur une profonde et joyeuse libération. La confession n'entretient pas le sens de la faute, mais elle l’efface. Elle dissout le mal commis et rend la grâce du pardon, de la paix, et la sérénité à celui qui l'a perdue.

 

     3. « Je n'ai pas envie de me confesser, cela ne me dit rien. »

Il faut distinguer entre le « besoin » et « l’envie » de se confesser : plus le besoin est grand, moins il y a d'envie de se confesser ! Mais celui qui s'aime vraiment dépasse la honte de son péché parce qu’il ne veut plus porter ses fautes derrière lui, comme le cafard traîne son tas de saletés ! Allez, courage ! et faisons-nous violence pour marcher à la rencontre du pardon de Dieu.

 

     4. « Je me confesse directement avec Dieu, le prêtre ne me sert à rien. »

Voilà une objection classique, qui indique une profonde méconnaissance de la psychologie humaine. En effet pour connaître la réalité qui nous entoure, nous devons passer par des signes. De même, pour « comprendre » que Dieu nous a réellement pardonné, nous avons besoin d’un signe sacré : le sacrement de la réconciliation où le prêtre est instrument visible du pardon de Dieu. Ce n'est donc pas lui, en tant qu’homme, qui efface les péchés, mais Dieu qui offre sa réconciliation par le prêtre. D’ailleurs, si le Seigneur a institué ce sacrement, c’est que nous en avons besoin !

 

Article publié par ABBAYE SAINT PAUL DE WISQUES • Publié • 11419 visites