Départ de Mme Colette Vieillard 09/2009
Au revoir et merci
Après dix années comme responsable du service diocésain des animateurs en pastoral, Mme Colette Vieillard part en retraite. Les animateurs laïcs en pastorale (ALP) étaient venus nombreux pour ce moment d’émotion.
La vie de Colette Vieillard fut une vie de femme, mère et grand-mère épanouie, et de femme dans l’Eglise, vie bien remplie. Epouse de Jean-Luc et mère de trois enfants, elle accompagne son mari dans ses différentes mutations : dix déménagements. Quand elle revient dans le diocèse elle est d’abord appelée pour l’aumônerie de l’Enseignement public de Saint-Omer, animatrice permanente disait-on à l’époque. Elle deviendra responsable diocésaine de l’aumônerie avant que Mgr Jaeger ne l’appelle pour le SDAP, en 1999. Cette responsabilité diocésaine est, selon notre évêque une participation à la mission commune, collaboratrice immédiate de l’évêque, pour toute la communauté diocésaine. Elle aura bien sûr à gérer les dossiers d’embauche des animateurs et animatrices laïcs en pastorale ( ALP) ; aujourd’hui c’est une centaine de personne, correspondant à un équivalent de 55 temps pleins pour le diocèse. Elle a aussi mission de veiller aux dossiers et plus encore aux personnes : propositions et envois en formation, mise en place de journées VSM (Vie Spirituelle et Mission) pour aider chacun et chacune à donner sens à sa responsabilité de service, dans les mouvements et dans les doyennés. Sinon l’accumulation de diverses activités risque de dessécher le service de la foi.
On retiendra d’elle son sourire, sa capacité à l’écoute, son aptitude à la patience et la tolérance, ce qui ne diminuait en rien ses convictions. Mgr Jaeger relèvera aussi sa grande foi et sa confiance en l’Eglise qui continue sa route, avec ses difficultés et les faiblesses de ses membres. Colette n’a pas su dire le nombre de kms parcouru pour honorer sa mission : “le diocèse est très grand”, se contente-t-elle de dire à son successeur. De fait, M Damien Godin lui succède et prend déjà connaissance des dossiers et des personnes. Il a suivi la formation du CIPAC (Centre interdiocésain de formation à l’animation pastorale et catéchétique) ; il était aussi l’un des rares laïcs à qui était confiée la mission particulière dans une paroisse “selon le canon 517-2” dit-on, pour éviter les mots fâcheux de “participation à l’exercice de la charge pastorale d’une paroisse”.
Après le temps des paroles, un temps de prière fut occasion d’action de grâce. L’Evangile lu était celui de l’annonciation, où Marie répond à l’appel par ces simples mots : qu’il me soit fait selon ta parole ! C’était une invitation à chacun de s’en remettre à Dieu pour vivre la mission qui lui est confiée. A celle qui part, comme à celui qui arrive, vœux et merci furent exprimés. La moisson est abondante, même lorsque l’on prend sa retraite !
E.H.