Sacrement de réconciliation

Extrait du code de Droit canonique, n° 961-963

Le code de Droit canonique précise les condition de réception du sacrement, particulièrement pour les fautes gravec, que ce soit en privé (condition générale) que ce soit au cours d'une célébration pénitentielle. Le texte ci-dessous étant extrait d'un code de droit, il est important de savoir le lire comme tel, et non comme une exhortation spirituelle. Il importe de toout lire et pas seulement quelques lignes. Ce document aide à ne pas culpabiliser à tout instant les fidèles laïcs du Christ.

 

 

Code de Droit canonique. Titre IV. Le sacrement de pénitence.
La célébration du  sacrement de pénitence.
 
N° 960    La confession individuelle et intégrale avec l'absolution constitue l'unique mode ordinaire par lequel un fidèle conscient d'un péché grave est réconcilié avec Dieu et avec l'Eglise; seule une impossibilité physique ou morale excuse de cette confession, auquel cas la réconciliation peut être obtenue aussi selon d'autres modes.
 
n° 961
1 L'absolution ne peut pas être donnée par mode général à plusieurs pénitents ensemble, sans confession individuelle préalable sauf:
1). si un danger de mort menace et que le temps n'est pas suffisant pour que le ou les prêtres puissent entendre la confession de chacun des pénitents ;
2). s'il y a une grave nécessité, c'est-à-dire si, compte tenu du nombre de pénitents, il n'y a pas assez de confesseurs disponibles pour entendre comme il le faut la confession de chacun dans un temps convenable, de sorte que les pénitents, sans qu'il y ait faute de leur part, seraient forcés d'être privés pendant longtemps de la grâce sacramentelle ou de la sainte communion; mais la nécessité n'est pas considérée comme suffisante lorsque des confesseurs ne peuvent pas être disponibles pour le seul motif du grand afflux de pénitents, tel qu'il peut se produire pour une grande fête ou un grand pèlerinage.
 
2 Il appartient à l'Evêque diocésain de juger si les conditions requises au §1, n° 2 sont remplies; en tenant compte des critères établis d'un commun accord avec les autres membres de la conférence des Evêques, il peut déterminer les cas où se rencontre cette nécessité.
 
n° 962 1 Pour qu'un fidèle bénéficie validement d'une absolution sacramentelle donnée à plusieurs ensemble, il est requis non seulement qu'il y soit bien disposé, mais qu'il ait en même temps le propos de confesser individuellement, en temps voulu, les péchés graves qu'il ne peut pas confesser ainsi actuellement.
 
2 Dans la mesure du possible, même à l'occasion de la réception d'une absolution générale, les fidèles seront instruits de ce qui est requis au §1 et, l'absolution générale sera précédée, même en cas de danger de mort si le temps est suffisant, d'une exhortation pour que chacun prenne soin de faire un acte de contrition.
 
n° 963 Restant sauve l'obligation dont il s'agit au can. 989 un fidèle dont les péchés graves sont remis par une absolution générale recourra à la confession individuelle le plus tôt possible et dès qu'il en a l'occasion, avant de recevoir une nouvelle absolution générale, à moins que n'intervienne une juste cause.
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Des commentaires avisés existent qui permettent de savoir ce qui est nécessaire, pour les fautes graves en particulier, en particulier celuii publié en 1988 sous la direction de Joseph Gelineau et intitulé 'Dans vos assemblées', manuel de pastorale liturgique, p. 600-608. Pour les autres fautes, des documents appropriés aident le croyant dans sa réflexion.