Fête de la Pentecôte
Chacun les entendait dans son propre dialecte
4 juin : fête de la Pentecôte.
Actes 2,1-11 ; 1 Corinthiens 12, 3-13 ; Jean 20, 19-23
Les fondements de la fête de Pentecôte, dans la haute antiquité juive, évoquent l’offrande au Seigneur des premières récoltes de blé : offrande des nouvelles gerbes et action de grâce. C’est aussi le don de l’alliance qui est célébré ce jour-là. C’est la fête d’un peuple rassemblé.
Pour les chrétiens c’est la fête de l’accomplissement, où l’on fête l’aboutissement de l’incarnation-rédemption. Jésus, mort et ressuscité nous communique son Esprit afin que nous devenions, auprès des nations les témoins de son amour. C’est une communauté rassemblée qui reçoit l’Esprit-Saint, selon le récit des Actes. Sous forme de langue de feu.
L’habitude des artistes de représenter des flammes au-dessus de la tête de chacun a pu faire oublier la présentation donnée par Luc : “c’était des langues, comme on aurait dites de feu… Tous furent remplis d’Esprit-saint : ils se mirent à parler en d’autres langues”. Il s’agit bien de paroles transmises bientôt à tous les peuples rassemblés devant la maison. Le miracle de Pentecôte est bien la transmission auprès de tous les peuples de l’annonce du Christ. Chacun entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient.
Que l’on se trouve place saint Pierre ou au cœur de la basilique de la Résurrection à Jérusalem, des gens de toute langue et de tout pays proclament le Seigneur Jésus, à la gloire de Dieu le Père. Aujourd’hui c’est encore à une mission prononcée aux périphéries que le pape François nous engage. Trop de silences, mais aussi de contre-témoignage ont rendu les Evangiles muets aux oreilles de bien de nos contemporains. Mais il n’est jamais trop tard pour prier, pour se relancer… sinon nous risquons des Eglises, certes priantes, mais dénuées de toute volonté d’entreprendre à frais nouveaux l’annonce joyeuse : il est venu, il vient, il reviendra Alléluia !
La seconde lecture invite à méditer sur les relations des membres d'un même corps. Ce fut un souci de Paul de faire que les chrétiens puissent se reconnaitre membres du même corps, tant furent grandes les diversgences, grands aussi les conflits entre chrétiens. Il suffit de se rppeler la début de la lettre aux Corinthiens: moi, j'appartiens à Appolo, moi à Pierre, moi à Paul... n'avez-vous pas été baptisés dans le même Seigneur? Corinthe, Ephèse, Philippes, Galatie,Thessalonique, autant de villes diverdes où Paul précha le même Seigneur afin qu'ils deviennent un seul peuple, avec Jésus-Christ. Boulogne, Saint Omer, Calais ou Arras, tous nous devrions découvert cette commune appartenance au-delà des différences...
L'Evangile de ce jour rapelle le don de l'Esprit par Jéus, le soir de Pâques, avec l'exclamation première de Jésus: La paix soit avec vous.
EH