7ème dimanche de Pâques

Nous attestons que le Père a envoyé son Fils.

Dimanche 16 mai    7ème dimanche de Pâques

Actes des Apôtres 1, 15-26 ; 1 Jean 4, 11-16 ; Jean 17, 11-19.

Nous attestons que le Père a envoyé son Fils.

 

Tout chrétien est appelé et envoyé.

Entre ascension et Pentecôte, voici le 7ème et dernier dimanche de Pâques.

La première lecture, des Actes des Apôtres évoque l’appel de Matthias pour être agrégé au groupe des Douze. Il faisait partie de ceux qui ont suivi Jésus depuis le début en Galilée, le long du Jourdain. La seconde lecture et l’évangile ont été écrits par saint Jean. L’accent y est mis sur la relation entre les disciples -dont nous sommes- et le Père, par la présence de l’Esprit-Saint. Notre vie st un compagnonnage à vivre avec Jésus, une invitation à la suivre. De même que les premiers apôtres ont formé des communautés de croyants, témoins de la Résurrection, de même aujourd’hui nous devons former des communautés de croyants, témoins du Christ vivant aujourd’hui avec nous et pour nous donner son Esprit.

 

Cela continue avec l’appel de Matthias à l’initiative de Pierre sans doute, mais aussi par l’appel de la communauté déjà rassemblée : 120 est-il écrit, mais là encore c’est un chiffre symbolique. Dire qu’on a tiré au sort, c’est en fait reconnaitre que ce n’est pas une décision humaine, mais une action inspirée, au souffle de l’Esprit pourrait-on dire.

 

Durant les prochaines semaines, des enfants seront confirmés ou feront leur première communion ou leur profession de foi ; certains oublieront le chemin qui leur a été proposés ; d’autres vivront de leurs propres ailes ou, ce qui serait plus juste, ils vivront entourés de leurs ainés dans la foi. Ces aînés dans la foi ont une responsabilité auprès de ces nouveaux appelés. Pour faire communauté, pour vivre avec le Christ, pour témoigner de la résurrection, il faut être accompagnés. Que notre prière de ce dimanche se tourne vers tous ceux qui entendent, comma Matthias, l’appel à devenir témoin. Ce témoignage passe par la charité, l’ouverture vers le frère, vers l’autre, parfois étranger ou lointain.

 

A cette prière nous associerons les habitants de la Terre Sainte, Palestiniens ou Juifs, qui ont leurs pieds là où a vécu et enseigné Jésus ; là où a été donné le don de la Paix ; que cette paix vienne pour le bonheur de tous. Abbé Emile Hennart