Fête de Pâques

L’agneau pascal immolé, c’est le Christ.

Messe du jour : Actes, 10, 34-43 ; Colossiens, 3, 1-4 ; Jean 20, 1-9

L’agneau pascal immolé, c’est le Christ.

 

Durant cette semaine qui mène à Pâques, de nombreux textes nous ont été proposés. Notre esprit, notre méditation nous ont entrainés dans ce mystère, où quelqu’un envoyé par Dieu, ami des hommes, écouté par beaucoup des hommes, a été rejeté par d’autres hommes. “Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu” écrit saint Jean.

 

Depuis plusieurs mois, nous subissons la pandémie ; elle nous endort. Elle fait naître en nous un état second : que sommes-nous devenus ? Des êtres en attente. Outre les célébrations religieuses devenues limitées en nombre, les habituels rassemblements qui manifestent notre solidarité n’ont pas eu lieu. Heureux sommes-nous de pouvoir nous rassembler pour quelques célébrations. A cause de nos préoccupations, les célébrations des Rameaux ont-elles été l’occasion de nous unir à la foule qui accompagne Jésus dans sa montée à Jérusalem ? C’est pourtant l’occasion de nous associer aux hommes et femmes d’hier et d’aujourd’hui qui maintiennent au cœur de leur existence que Dieu est présent à leur cheminement.

 

La célébration de Pâques nous permet d’exprimer notre espérance. L‘évangile rappelle les premiers évènements relatés autour du matin de Pâques. Pour les apôtres, au soir du vendredi saint, “tout est fini”, comme le diront deux d’entre eux sur la route d’Emmaüs. Mais la parole semée sur les routes de Palestine ne pouvait pas rester enfouie. C’est la même attitude qu’il nous est demandé pour aujourd’hui. Des catéchumènes seront baptisés. Serons-nous proches d’eux ? Des jeunes se préparent à recevoir l’eucharistie où le sacrement de confirmation, serons-nous proches d’eux ? C’est notre présence auprès d’eux qui peut les confirmer dans la foi pour aujourd’hui et demain.

 

Soyons donc dans la joie de Pâques, et que le Seigneur Jésus éclaire nos jours plus sombres. C’est en pensant à ce temps de Pâques que nous pouvons garder, chevillée au cœur, la foi, l’espérance et la charité. Prions unis à tous les chrétiens du monde, en particulier à celles et ceux qui sont privés de célébration commune.

Heureuse fête de Pâques. E.Hennart