29ème dimanche ordinaire

Le Fils de l’homme venu pour servir.

Isaïe 53, 10-11 ; Hébreux 4,14-16 ; Marc 10, 35-45

Le Fils de l’homme venu pour servir.

 

Ouverture du synode à Rome

Semaine de la mission, du 18 au 25 octobre.

 

La souffrance a-t-elle un sens ? Beaucoup d’entre nous sont marqués par la souffrance : physique, morale ou la fin de vie. Elle apparait incompréhensible, absurde. Cette souffrance interroge le sens de la vie. La foi chrétienne n’apporte pas de réponse. Elle présente un Jésus rejeté, condamné, exécuté comme un hors-la-loi. C'est ce que laissent entendre les lectures de ce jour. Qu’a donc fait Jésus pour mériter ce sort scandaleux ? Sa fin de vie est un non-sens.

 

Lui qui était l’ami de Dieu, qui passait sa vie à faire le bien ! Il semble bien que ses disciples soient passé à côté de lui sans comprendre de quoi il parlait. Ainsi leurs discussions évoquées aujourd’hui, pour être le premier dans le Royaume… alors que Jésus a annoncé qu’il serait accusé, condamné et exécuté. Il annonçait aussi sa résurrection ? Une expression jusqu’alors incompréhensible. Une étape de la réflexion de Jésus consiste à inviter les disciples à ne pas chercher le pouvoir qui domine sur les autres : devenir premier, comme cela se fait dans la société, mais à devenir serviteur : Jésus n’est pas venu pour être servi, mais pour servir.

 

Quand nous lisons les biographies des saints, pour la plupart, c’est le service du frère qui les caractérise. La souffrance, être broyé était-ce indispensable ? Non, mais en général, c’est ainsi que cela se passe dans le monde des humains. Le désir de régenter, d’humilier semble plus habituel que celui de servir. Certes des avancées ont lieu pour développer et mettre en pratique ce qu’on appelle « les droits de l’homme », mais il y a encore beaucoup à faire, dans les sociétés, mais aussi au niveau de tout homme.

 

Ainsi que Paul l'explique dans une de ses lettres, chez lui, en lui, il y a le désir de faire le bien, mais il lui arrive de faire le contraire. Chacun de nous, individuellement ou en société est donc appelé à veiller pour que grandisse l’homme nouveau, à l’image et à la suite de Jésus. En d’autres termes, nous devons renoncer à rechercher des avantages personnels que sont le prestige, le pouvoir, afin de laisser toute la place possible à Jésus et, avec lui, de servir humblement nos frères. E.Hennart.