3ème rencontre : 5 novembre 2022 cri de la terre

après avoir travailler le cri des pauvres, cette rencontre nous invite a réfléchir ensemble sur le cri de la terre

Le cri de la terre

 

La terre crie, la terre réagit, elle se réveille, il y a des catastrophes de plus en plus fortes.

La terre est à bout de souffle !

Il y a eu le covid, la guerre ….

Debout réveillez-vous, il va falloir en mettre un coup pour nettoyer la planète, il y a urgence !

 Il faut donner un coup de pied à tout le monde.

Combien de temps reste-il à la terre ? Il est déjà tard pour réagir.

Pourrons encore voir les saisons ?

Il nous faut tricoter des solutions mais on n’a pas beaucoup de moyens.

Réunissons-nous pour discuter, osons regarder plus près, voir les dégâts, chercher des solutions.

Tous les produits chimiques ça détruit la terre, il ne faut plus mettre de cochonnerie. Apprenons à travailler la terre autrement. Travailler la terre à la main plutôt qu’avec des machines. Le bleu de travail est un honneur, ce n’est pas un déshonneur le travail manuel. Pourquoi sur les marchés, dans les magasins on a tous les fruits et légumes quel que soit les saisons ?

Il n’y a plus d’eau dans les nappes phréatiques, il faut préserver l’eau, la terre a besoin d’eau, sinon il n’y a rien qui pousse. Nous avons peur, peur de ne plus avoir de fleurs, la fleur c’est la gaieté, c’est l’amour. Nous avons peur de ne plus pourvoir jouer avec nos petits-enfants dehors.

On fabrique l’objet avec des éléments fabriqués dans tous les coins de la planète, on va chercher des fruits en Chine, les transports polluent, avant on n’avait pas le transport comme aujourd’hui.

C’est honteux, des prix pas chers pour aller en avion, moins cher qu’en train.

D’un côté il y a des bonnes actions, et de l’autre des personnes qui font n’importe quoi.

C’est l'argent qui est roi…

Les footballeurs, ils sont trop payés pour ce qu’ils nous offrent, ils ont des grosses sommes d’argent qu’ils n’utilisent pas pour des bonnes choses, ils pourraient faire quelque chose pour la nature.

Il y a des injustices, c’est toujours les mêmes qui subissent le cri de la terre. Il y a plein de choses aberrantes.

On nous invite à la sobriété, ils disent qu’il faut faire des économies, alors que la plupart des machines ou la télé marquent G, les A sont inabordables. Il faut les rénover, mieux isoler nos maisons du bruit et le froid, mais tout le monde ne peut pas bien s’isoler. Je suis allé voir au CCAS et on m’a dit que je pouvais avoir des aides. Mais il faut être accompagné.

A l’école les enfants entendent parler de tout cela, oui il faut en parler car les enfants sont des éponges, apprenons-leur à protéger la terre.

Qu’est-ce qu’on a fait du cadeau qu’est la terre ? N’oublions pas d’admirer la création.

 

Dieu crée la terre et la confie aux hommes

 

Dieu crée, il crée les hommes et les femmes à son image, nous portons Dieu dans notre cœur.

Pour créer, Dieu dit, Dieu parle, pour faire avancer les choses.
Nous devons parler comme Lui.

 

Dieu dit : “Soyez maîtres” : cela choque car cela fait chef.

Mais le maître, ce n’est pas seulement le chef, on emploie ce mot pour les avocats qui défendent les justiciables, c’est aussi le maître d'école instruit.

Nous sommes responsables de nos animaux, il faut prendre soin de la planète.

 

Du temps de la Genèse il n’y avait pas de produits chimiques, la terre était saine.

Dieu nous a donné la terre, il nous l’a donnée et nous demande de la gérer.


On est en train de détruire la Terre au lieu de respecter sa Parole. On est plus fécond.

La Terre va mal car on a enlevé des valeurs. On a plus le respect de la religion, on a dévié.

Le progrès nous gêne quand ils ne laissent plus de place à la spiritualité. Le progrès ne va pas quand il enrichit seulement quelques personnes, quand il y a trop de monde sans travail, quand on ne partage pas. Avant, pour les moissons, il y avait plein de gens, aujourd’hui, il y a des grosses moissonneuses. Avant L’Homme était reconnu, avec les robots, l’Homme n’est plus reconnu, l’homme vient derrière les robots.

L’Homme sur terre demande plus de Dieu, il exige de Dieu. On rend Dieu responsable de ce qu’il n’est pas.

Si Dieu revenait aujourd’hui, il nous redirait : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre ». Il ajouterait : « qu’est-ce que vous avez fait de ma terre ? »


Il n’y a pas que du mauvais. Il nous bénirait pour certaines choses.
Il nous dirait merci de tous les progrès médicaux, lui a sauvé un aveugle, un boiteux, et aujourd’hui la médecine le fait. Il nous bénirait aussi quand on donne la vie à des personnes qui étaient en détresse.


Il demanderait d’arrêter la guerre, il nous dirait donnez-vous la paix, arrêtez de vous battre pour des choses futiles, inutiles. Il faut arrêter la guerre pour rien. Pendant la guerre, on ne peut pas cultiver, pas mettre des arbres, les maisons sont détruites, il faut tout reconstruire.
 


Il nous dirait redonnez vie à la terre, les arbres sont détruits par les incendies, il n’y a plus d’animaux, il n’y a plus rien, revenez pour des choses naturelles, arrêtez les produits chimiques.
 

Dieu dirait “pfff!”, et après il nous dirait, vous ne partagez pas assez, les valeurs du vivre ensemble sont perdues. Chacun se regarde en chien de faïence. Comme quand on a un boulot, on regarde l’autre en ayant peur que l’autre prenne notre boulot. Il faudrait mieux répartir et partager les richesses, écouter les autres et agir. La Terre irait bien si tout le monde était plus proche de l’autre.

 

On ne peut pas recréer une terre en perdition avec des gens en perdition.



Lien entre cri de la terre et des pauvres

 

Il y a un lien entre le cri de la terre et le cri des pauvres : si on est sourd aux cris de la terre et aux cris des pauvres, nous sommes dans l’erreur, il nous faut écouter et entendre le cri de la terre et des pauvres pour nous changer, tout est lié.

La terre crie, elle se retourne. Elle n’a rien, comme le pauvre elle est mise à nu, on lui enlève sa dignité. Comme le pauvre, la terre crie “ je n’ai pas mérité ça, c’est de la maltraitance ”.

Article publié par Valérie Mandin - Solidarité et Diaconie • Publié • 506 visites