Refus de la misère
Journée mondiale au Trocadéro
Refuser la misère, un chemin vers la paix
Aujourd’hui, en France, 7,1 millions de personnes vivent au dessous du seuil de pauvreté , c'est-à-dire avec moins de 817 euros par mois.
Le 17 octobre, vingtième édition de
Elles se trouvaient dans ce lieu, parvis des Droits de l’Homme et du Citoyen, pour redire ce que proclame la déclaration de solidarité (150.000 déclarations signées dans le monde et remises au secrétaire général de l’ONU) : contribuer à faire respecter la dignité de tous, faire respecter l’accès effectif aux droits de l’Homme pour tous et raviver les termes de la dalle gravée sur le parvis par le fondateur du mouvement ATD Quart Monde, le Père Joseph Wrézinski :
« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les Droits de l’Homme sont violés ; s’unir pour les faire respecter est un devoir sacré »
Ce grand rassemblement international aura permis de vivre la fête de la rencontre : rencontre de générations avec la présence de milliers d’enfants et jeunes, acteurs de cette fête, rencontre de nombreuses nationalités, rencontre de milieux et d’expériences.
Ecouter, échanger, créer, voilà les maîtres mots de cette journée, de ceux qui ont parcouru le village des solidarités, gigantesque village à l’échelle planétaire, constitué de plus de cinquante associations et organismes sur place permettant aux participants de dire leur indignation, d’oser la rencontre, d’apprendre ensemble dans une ambiance festive, ceci par le canal d’expositions, de musique, de forums , de débats solidaires, de théâtres…..
L e point d’orgue de cette journée fut le temps du rassemblement en fin de journée, sur le parvis, avec la présence de nombreuses personnalités de tous milieux, un temps qui aura mis en lumière la richesse d’engagements révélés par l’adhésion au message de la déclaration solidarité signée dans plus de 120 pays au cours de la campagne : « refuser la misère, un chemin vers la paix »
La misère est venue par l’homme ; seul l’homme peut la détruire ; la misère n’est pas une fatalité. Financièrement parlant, au niveau mondial, nous savons depuis l’an dernier que nous avons les moyens financiers d’éradiquer la misère dans le monde.
Peut-être faudrait-il en premier lieu une réelle volonté politique mondiale ?
Et en même temps, au-delà de la nécessaire solidarité y ajouter la fraternité du cœur, celle que j’ai ressentie très fort lors de cette journée en parcourant avec ceux qui résistent et qui luttent contre la misère, ces allées de l’espoir pour un monde meilleur.
Michel Torossian
Note On n’oubliera pas la multiplicité des associations et organisations qui agissent contre la pauvreté, soit pas l’assistance pécuniaire, morale soit par la création de lois qui donnent les moyens de vie et d’exister à toute personne humaine, soit en refusant les principes d’une rentabilité les décisions tout ce qui jette à la rue les êtres humains.