Lens : le silence pour les migrants.

Cercle de silence. Roms, migrants, bénévoles...

 

Calais-migrants décembre 2010 Calais-migrants décembre 2010   Un cercle de silence a été réalisé, comme tous les quatrièmes mercredis du mois. Le cercle de silence a réuni une cinquantaine de personnes, le vendredi 25 novembre à Lens, pour manifester son soutien aux migrants et aux Rroms.

 

Comme tous les quatrièmes mercredis du mois, le collectif Fraternité  migrants bassin minier 62 et le collectif Fraternité Rroms bassin minier 62 s'unissent pour marquer leur solidarité avec les migrants et les Roms. Présents sur le bassin minier au niveau d'Angres depuis plusieurs années déjà, les collectifs soutiennent une situation assez particulière depuis une quinzaine de jours. Pour cause, la garde à vue durant 33 heures d'une infirmière bénévole, qui a secoué beaucoup de monde. Ce cercle silencieux a finalement pris tout son sens ce vendredi.

 

« La bénévole n'a pas souhaité venir ce soir se mobiliser avec nous, explique Lucien Petit, membre de l'un des collectifs. Elle souhaite prendre un peu de recul par rapport à tout ce qu'elle a subi durant sa garde à vue ». Pas un mot. Juste des pancartes brandies par les bénévoles, qui transmettent des messages simples et clairs. Autre actualité, les maires d'Harnes, Noyelles-sous-Lens, Loison-sous-Lens et Annay-sous-Lens menacent de porter plainte en raison du camp de migrants qui se situe sur le territoire de ces quatre communes. « Nous ne sommes pas des truands, juste des humanitaires qui aidons des gens contre la précarité et l'hiver qui approche », concluait Lucien Petit.

  

 

 

 

Appel à la solidarité

 

Secours catholique et Roms

 

A l'heure où nous échangeons beaucoup sur comment faire vivre la démarche Diaconia dans notre diocèse, nous voici confronté à un "travaux pratique" URGENT:
 
L’équipe du Secours Catholique de Harnes accompagne depuis plusieurs années des familles Roms installées sur un terrain se situant sur les communes de Harnes, Loison sous Lens, Annay. Il se trouve que, pour de multiples raisons et sans entrer ici dans les détails, que ce terrain va probablement être évacué et les familles expulsées (une soixantaine de personnes en tout). Si le Secours ne peut être d'accord avec cette expulsion; elle semble cependant inévitable et nous nous préparons au pire.
 
Parmi ces familles il y a "les pauvres parmi les pauvres", et ce sont précisément celles que nous accompagnons depuis le plus longtemps. Elles sont sans véhicule et sans caravane en état de rouler, habitant aujourd'hui dans des baraques ou dans des caravanes en très mauvais état.
Nous vous sollicitons, à l'entrée de cet hiver, afin de nous aider à trouver une solution urgente de logement provisoire ou à plus long terme pour ces familles. Peut-on imaginer un presbytère, un bâtiment, une salle paroissiale, un terrain appartenant à une personne de notre réseau de chrétiens ou autre pour éviter à ces familles avec enfants et parfois avec personnes gravement malade de dormir à la rue?
 
L'idéal serait une ville en proximité d'une équipe du Secours car nous nous engageons à poursuivre l'accompagnement de ces familles dans la durée et à ne pas vous laisser avec le "situation" à gérer...
Vincent De Coninck, délégué permanent du Secours catholique, Pas de Calais.
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