7ème dimanche ordinaire

Pardonnez et vous serez pardonnés…

Dimanche 20 février 7ème dimanche ordinaire

1 Samuel 26 2-23 ; 1 Corinthiens 15, 45-49 ; Luc 6, 27-38

Pardonnez et vous serez pardonnés…

 

Chacune des lectures de ce dimanche demande un effort de notre part pour resituer ces textes dans leur environnement, ensuite seulement il nous faut interpréter. La première lecture, avec David et Saul suppose qu’on comprenne la petite gué-guerre dans les collines autour de Jérusalem et de Samarie, aux origines des royaumes en Juda puis Israël. Les textes sacrés développent l’histoire sous forme des interventions de Dieu pour donner sens à ce qui fut au départ un conflit entre chefs guerriers. Il faut aussi entendre David quand il refuse la mort d’un adversaire qui avait porté avant lui le pouvoir royal.

 

La seconde lecture suppose qu’on comprenne la logique de Paul, son regard de comparaison entre le premier homme (Adam) et le nouvel Adam (le Christ), Ainsi pour Paul, Jésus est le nouvel Adam, le chef de l’humanité nouvelle, sauvée par le Christ. Enfin l’évangile qui donne un sens nouveau à ce que nous aurions pu comprendre au sujet des violences, les nôtres qui sont à mettre en parallèle (en opposition) à ce que désire notre Père et Seigneur : de quelle mesure nous servons-nous pour apprécier l’expérience humaine ? L’Evangile est une juste manière de réveiller en chacun la miséricorde. Quant à “aimer même ses ennemis”, c’est une caractéristique des évangiles qui dépasse la manière de vivre des humains. “Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux”, c’est une invitation à vivre comme Dieu le désire.

 

L’accumulation des impératifs, dans la deuxième partie de cet évangile nous invite à exercer la miséricorde et le pardon…. Comme Dieu notre Père. La prière du Notre Père est à recevoir dans le même sens. Ainsi, nous sommes invités à recevoir nos relations les uns avec les autres, comme nous pouvons vivre nos relations avec Dieu notre Père. C’est ambitieux de vouloir vivre à la ressemblance de Dieu… mais c’est ainsi que nous sommes appelés à vivre. Abbé Emile Hennart.