Alain nous partage une pépite de solidarité
Je vous adresse cette prière, et en même temps un bel hommage aux soignants, envoyée par une collègue enseignante.
C’est fou comme depuis quelques jours cette crise sanitaire nous fait prendre conscience de l’importance des uns et des autres : les soignants certes mais aussi celles et ceux qui restent au travail pour répondre à nos besoins quotidiens. Derrière les caisses des supermarchés, les comptoirs, des hommes et des femmes sont à l’œuvre pour cultiver, récolter, cuisiner, transporter et ré achalander les rayons des supermarchés trop vite pris d’assaut par certains.
Comme si ce confinement, cet isolement, ce repli sur nous même en quelque sorte, nous ouvraient aux autres : des voisins qui applaudissent ensemble tous les soirs à 20 heures, un coup de fil à des amis trop âgés pour sortir et auxquels on propose un service…
Qui sait ? Peut-être que de cette guerre contre un ennemi invisible naîtra la charité et plus de solidarité ?
Car « nous sommes en guerre », comme l’a rappelé plusieurs fois Emmanuel MACRON lundi 16 mars. Mais une guerre bien silencieuse : les rues sont calmes, la nature reprend ses droits, la pollution diminue à travers le monde. Aucune arme ne raisonne sinon les appels à la résistance de sortir et l’application des mesures barrières.
Dans quelques minutes, les cloches des églises de France vont sonner un peu partout. Les catholiques vont vivre un temps de prière, dans la fraternité, au-delà de nos convictions et parfois nos divisions. Les catholiques confieront à la Vierge Marie, en ce jour de l’Annonciation, notre humanité éprouvée mais aussi notre espérance.
Les flammes des bougies à nos fenêtres rendront hommage aux victimes de cette foutue maladie mais la lumière qui sera répandue à travers le pays sera aussi signe de l’espoir d’un monde meilleur.
Je vous assure de mes sentiments les plus fraternels.
Avec vous dans la prière et l’espérance,
Alain