Baptême du Seigneur
Dites aux villes de Juda : Voici votre Dieu.
Dimanche 9 janvier. Baptême du Seigneur
Isaïe 40, 1 et 5-9 ; Tite, 2, 11-14 et 3, 4-7 ; Luc 3, 15-22
Dites aux villes de Juda : Voici votre Dieu.
La fête du baptême de Jésus clôture le temps de Noël. L’évangile de ce jour annonce le don de l’Esprit, Esprit répandu sur Jésus mais aussi Esprit répandu dur tout homme de bonne volonté, sur tout homme qui entend la Parole de Jésus et y répond. Nous sommes tous concerné par cet évangile, car au-delà du baptême de Jésus, il s’agit aussi de notre propre baptême. Ce dimanche c’est donc aussi l’occasion de nous rappeler que nous-mêmes avons été baptisés. Pour la plupart d’entre nous, nous étions enfant, bébé, lorsque fut posé le signe de l’eau et c’est dans la nuit de Pâques que nous rappelons, renouvelons ce signe.
Nous marchons à la suite de Jésus. La première lecture, du livre d’Isaïe, indique l’itinéraire que nous sommes appelés à suivre : tracez droit pour notre Dieu une route dans le désert, que toute montagne soit abaissée et tout ravin comblé… alors tour chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. C’est le milieu du texte d’aujourd’hui. Aujourd’hui pour nous, comme hier pour Jésus c’est un message qui est proclamé, que nous sommes appelés à faire entendre. En effet, notre baptême n’est pas seulement pour nous et notre propre réconciliation, mais pour appeler tout homme à se découvrir réconcilié avec Dieu. Telle est notre responsabilité de baptisé. Ce n’est pas uniquement une affaire personnelle, c’et un baptême où tous peuvent entendre la Parole et y répondre.
La prédication de Jean-Baptiste est avant tout une morale une conversion exigée en observance des commandements. Avec Jésus ce sera avant tout la découverte de qui est Dieu et le don de l’Esprit-Saint. Ce baptême de Jésus est l’occasion de reconnaitre qui il est : le fils bienaimé. Luc trace ainsi dès le début la compréhension que nous pouvoir avoir de Jésus.
Quand Paul écrit sa lettre à Tite, il explicite le ministère de Jésus : c’est pour nous, en notre faveur qu’il est venu et intervenu ; nous purifier, nous racheter, faire de nous un peuple saint, ardent à faire le bien. Il précise que c’est un don gratuit de Dieu. Nous n’avions rien mérité. Il nous donne tout avant même que nous n’ayons fait quoi que ce soit. Nous sommes devenus héritiers, uniquement parce que Dieu l’a voulu. C’est ainsi que Jésus est devenu notre frère. Abbé Emile Hennart