C’est du dedans que sortent les pensées perverses !
22ème dimanche ordinaire
Dimanche 29 août 22ème dimanche ordinaire
Deutéronome 4, 1-8 ; Jacques 1 ; Marc 7, 1-8 et 14-23
La première lecture, tirée du Deutéronome, rappelle l’adhésion des Hébreux à la Loi que Moïse a proclamé de la part de Yahvé : “vous garderez et mettrez en pratique ces commandements.”. La lettre de saint Jacques rappelle le commandement de la charité, tandis que l’évangile (à nouveau Marc après un long détour par Jean), renvoie chacun à la vérité qui vient du cœur. L’attitude du Christ dans l’évangile de ce dimanche est une manière de rappeler le comportement qu’il nous faut avoir concernant les lois et réglementations que la société et la religion nous imposent, en rappelant que ce qui vient du cœur est premier. Encore faut-il que le cœur ait été éduqué. Discerner le pur et l’impur ne s’improvise pas. Quand nous voyons les exigences sanitaires actuellement sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, nous découvrons que tout est prévu, organisé pour que le virus ne se propage pas (le moins possible). Or cela ne concerne pas les règles morales, mais le rapport à la santé.
Les pharisiens considéraient que certains aliments entrainaient une situation d’impureté. Le Christ retourne la situation en affirmant au contraire que s’il y a impureté, elle vient du dedans, de notre intérieur… Ce à quoi nous sommes appelés, c’est à comprendre que Dieu désire être proche de nous. Peut-être même sommes-nous appelés à comprendre que, avant même notre désir de nous rendre proche de Lui, lui a voulu être proche de nous.
Alors que les pharisiens déclarent les apôtres “loin de Dieu”, Jésus fait comprendre qu’il y a autre chose pour juger ses apôtres : c’est du cœur de l’homme que vient la possibilité du mal. A nous de découvrir combien Dieu désire rester proches de nous : nous devons avoir le cœur ouvert vers Dieu. Cela est possible à cause de Jésus venu chez nous pour nous. Les prescriptions peuvent tout au plus nous guider sur le chemin vers le Père. Le message de Jésus dans les évangiles, c’est qu’il s’est rendu proche de nous pour nous offrir la Vie avec Dieu.
Au cours de l’eucharistie, nous pensons aussi à la semaine qui vient. La Nouvelle année est-elle au 1er janvier ou au 1er, septembre ? Concrètement, cette semaine, parents et enfants seront pleins de bonne résolution, pleins de projets pour que cette année scolaire qui débute soit excellente et pleine de bons résultats. Offrons donc au Seigneur les souhaits et les efforts de celles et ceux qui se préparent à vivre une nouvelle année sous le signe de la joie et de l’espérance. Abbé Emile Hennart