Fête de l’Epiphanie

Dimanche 2 janvier 2022

Fête de l’Epiphanie.

Isaïe 60, 1-6 ; Ephésiens 3, 2 et 5-6 ; Matthieu 2, 1-12.

 

Bien que nous soyons partis, avec l’avent, sur la lecture en continu de l’Evangile selon saint Luc, ce dimanche, nous faisons un détour par saint Matthieu, celui qui nous fait faire un bout de chemin avec les mages d’Orient venus adorer le Seigneur. Matthieu, quoique le plus judaïsant des quatre évangiles offre cependant une place de choix aux étrangers au début de son évangile.

 

Ainsi ces “lointains de la terre sont appelés à entrer dans la proximité de Jésus”. Comme cette fête tombe le 2 janvier, lendemain de l’an nouveau, nous pouvons offrir, avec le pain et le vin, le contenu de cette année. Que nous réserve cette année, nous n’en savons rien, mais nous vivons dans l’espérance que ce sera une bonne année, selon les mots que nous avons prononcés autour de nous. Ce dimanche 2 janvier, c’est en compagnie des rois mages que nous allons à la rencontre de Jésus. Que pouvons-nous lui offrir, sinon l’espérance d’une terre plus agréable à Dieu et plus radieuse pour les hommes. Puissions-nous être de celles et ceux qui y plantent un peu de fleurs.

 

La lecture qui ouvre la liturgie de ce dimanche nous ouvre à la lumière qui nous vient de Dieu : “Debout Jérusalem, elle est venue ta lumière et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi…” Puissent ces paroles s’adresser à l’Eglise de 2022, qui semble un peu en peine, avec le pape François, pour porter la lumière de la foi, Jésus notre Seigneur. Chacun de nous doit pouvoir éclairer un peu son prochain pour vivre à la lumière du Christ Jésus.

 

L’Epiphanie c’est la manifestation de Dieu au monde. Jésus porte sa Parole, sera-t-elle entendue ? Ne soyons pas comme Hérode qui offre un double langage à ceux qui cherchent où est passé l’étoile. Offrons un peu de cette lumière autour de nous. Même si nous sommes limités, un peu de joie, d’espérance ou d’amitié doit pouvoir être offert lors de nos rencontres. L’épiphanie est l’occasion de la rencontre avec le fils de Dieu. Ne ratons pas cette occasion.

 

Comme Isaïe dans la première lecture, invitons au partage de la Lumière. Avec Paul dans la seconde lecture accueillons le mystère de ce Dieu qui s’offre à tous. Avec l’évangile, prenons le chemin des mages, mais sachons nous écarter de ce qui peut nous induire en erreur loin du Christ Jésus. Abbé Emile Hennart.