Fête de Marie mère de Dieu, fête du Nouvel an.
Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Nombres 6, 22-27 ; Galates 4, 4-7 ; Luc 2, 16-21.
Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Meilleurs vœux, bonne année, bonne santé… Voici donc le premier jour de l’année, qui tombe un dimanche. Voici donc nos vœux, comme une prière de bénédiction. Il est intéressant de relire en ce jour comment la Bible propose la bénédiction ; c’est notre première lecture, tirée du livre des Nombres 6, 22-27 :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !” Cette dernière phrase peut nous faire sursauter, tant nous avons espéré cette paix, tant nous avons pu désespérer… que ce soit à Alep ou Mossoul, à Jérusalem-est ou au Niger. Oui, la paix, au niveau des nations, mais aussi au niveau des familles. Les paix d’il y a soixante dix ans ou cent ans se cicatrisent peu à peu, mais celle d’Algérie, il y a soixante ans laisse encore bien des traces.
Au niveau des nations, comme à l’interne, nous avons une part de responsabilité, ne serait-ce que par le choix des dirigeants ceux que nous avons élu, président, députés… Nous avons une part dans notre choix électoral, dans les échanges (débats) que nous pouvons avoir. Notre place n’est pas seulement dans les sacristies, mais bien sur la place publique pour faire venir la justice et la paix, la solidarité et l’amour du prochain. N’en déplaise à certains porte-voix politiques. Faut-il rappeler les paroles du pape François son message pour noël ou pour le nouvel an ?
Nous lirons aussi une lettre de Paul aux Galates. Elle est intéressante puisque Paul essaie de ramener ses lecteurs à la foi chrétienne en rappelant qui est Jésus-Christ : Fils de Dieu, né d’une femme, venu pour que nous soyons adoptés par Dieu comme Fils, animés par l’Esprit de Dieu. Telle est la Bonne Nouvelle qu’il a toujours prêchée, que les Gallates ont cru puis abandonnée. Paul ne s’occupe pas des bergers, du bœuf ni de l’âne, ni des Mages. En quelques mots il rappelle l’essentiel de la foi chrétienne où c’est dieu lui-même qui nous donne part à sa vie divine, sans contre partie aucune. C’est donc une Bonne nouvelle… pour un premier janvier, mais aussi pour tous les jours que nous avons à vivre. E.H.