Fête de la Trinité
De toutes les nations faites des disciples.
Dimanche 30 Mai fête de la Trinité
Deutéronome 4, 32-40 ; Romains 8, 14-17 ; Matthieu 28, 16-20
De toutes les nations faites des disciples.
A peine avons-nous fêté la Pentecôte que voici la fête de la Trinité. Le don de l’Esprit est le début d’une aventure à laquelle nous sommes invités à apporter notre présence et notre force, si petite soit-elle. Nous ne sommes pas obligés d’être Moïse descendant du Sinaï ; nous ne sommes pas obligés d’être saint Pierre proclamant la Parole à la porte du Cénacle. Nous sommes de ceux qui ont entendu l’appel à être témoins de l’amour de Dieu pour tout homme.*
Comme le dit Moïse au peuple : ce n’est pas en raison de ses mérites que Dieu l’a choisi, mais parce qu’il a voulu en faire son peuple. C’est dans le même esprit que Paul écrit aux Romains : “c’est l’Esprit saint qui atteste que nous sommes enfants de Dieu”.
Il est sans doute compliqué d’expliquer la sainte Trinité… Laissons ce soin aux théologiens. Retenons que notre foi nous fait dire qu’il y a le Père qui a voulu faire de nous ses enfants, qu’il y a le Fils, Jésus, qui a marché sur notre terre et a envoyé ses disciples ; qu’il y a l’Esprit, celui qui nous provoque à vivre la fraternité. Avec Lui, nous rendons grâce à Dieu. C’est le sens du mot eucharistie. Avec cet Esprit, nous proclamons que Christ est mort et ressuscité. Avec Lui, nous sommes devenus des vivants devant Dieu, des porteurs de Bonne Nouvelle.
Rappelons-nous le signe que nous faisons au début de chaque eucharistie : “Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit”. Ainsi nous entrons dans le mystère de Dieu. C’est ainsi que nous ne faisons plus qu’un, comme le demandait Jésus dans sa prière au moment d’instituer l’Eucharistie. Par la communion, nous réalisons ce que le Christ a souhaité. N’oublions pas les dernières paroles de toute eucharistie : “Allez porter la paix du Christ”, comme le laisse entendre la fin de l’évangile de Matthieu que nous lisons ce dimanche. E.Hennart.