Lui vous baptisera dans l’Esprit-Saint et le feu.

3ème dimanche de l'Avent

Sophonie 3, 14-18 ; Philippiens 4, 4-7 ; Luc 3, 10-18

Lui vous baptisera dans l’Esprit-Saint et le feu.

 

Nous avons pu entendre au cours de la semaine écoulée plusieurs appels du pape François lors de ses rencontres avec des migrants et des responsables politiques, dans les divers lieux où il est passé en Méditerranée : à Chypre, Nicosie, Athènes, c’est le même message en faveur des peuples en souffrance. Pendant ce temps, la France passait de fabuleux contrats pour des armements qui développeront la guerre en Afrique et feront mourir des victimes pour la plupart innocentes.

 

Pouvons-nous encore entendre des paroles bibliques comme “Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière…” Préparer Noël, préparer Noël c’est aussi faire que vienne ce temps de paix et d’amour. Nous marchons dans l’espérance que vienne ce jour. Les textes de ce dimanche sont emprunts de joie : “Eclate en cris de joie, car le Seigneur est en toi… Le Seigneur te renouvellera par son amour ! ”

 

Notre marche dans ce temps de l’avent demeure espérance et certitude que vienne un monde transformé par la force de l’amour. Peut-être avons-nous l’air ridicule d’y croire encore ! Pourtant c’est une ligne directrice qui parcourt le livre de la Bible, depuis la bénédiction à Adam et Eve jusqu’à la fête dans la nouvelle Jérusalem en Apocalypse. On peut fêter cette espérance à chaque retour de Noël. Cela fait partie de notre foi. Mais il y a aussi ce refrain : “C’est Noël chaque jour, c’est Noël chaque fois qu’on essuie une larme dans les yeux d’un enfant, chaque fois qu’on ouvre les mains…”. Cela suppose de notre part un temps de conversion… Pendant ce temps, chaque ville a installé son marché de Noël et son sapin.

 

Question qu’est-ce que Noël ? Un temps de consommation… pas seulement, car c’est un temps pour offrir pour donner envie de revivre. Cela ne correspond pas à notre goût de fêter Jésus. Mais en installant des guirlandes de lumière, en installant des santons, nous nous rappelons et nous rappelons que nous fêtons la venue de Jésus : un Dieu qui vient chez nous partager notre condition de vie. Cela n’est pas rien : affirmer que Dieu habite chez nous. Saint Jean l’affirme au début de son évangile, en même temps, il qu’il n’a pas été reçu. Mais à ceux qui l’ont reçu, il donne de devenir enfant de Dieu. A nous aujourd’hui de faire partie de cette famille. E.H.