25 décembre nativité de Jésus
Messe de la nuit : Isaïe 9, 1-6 ; Tite, 2, 11-14 ; Luc 2, 1-14
Messe de l’aurore : Isaïe 62, 11-12 ; Tite, 3, 4-7 ; Luc 2, 15-20
Messe du jour : Isaïe 52, 7-10 ; Hébreux 1, 1-6 ; Jean 1, 1-18
cathédrale de Saint-OmerLes nombreux textes de l’Ecriture choisis par la liturgie pour fêter la naissance de Jésus ne sont pas simplement la relation d’évènements historiquement datés. Ils expriment la certitude, la foi que Dieu a voulu habiter au cœur de notre humanité. En rester au littéralisme des mots serait se priver de l’Esprit qui animait les rédacteurs de ces textes.
De fait nous avons de nombreuses raisons de douter, de nier Dieu tant notre monde est malade. L’est-il plus qu’hier ? Ce qui est devenu une évidence, c’est la rapidité avec laquelle nous sommes au courant de ce qui se passe à l’autre bout de la terre. Nous savons tout – au presque- de ce qui va mal. Mais comment aurions-nous été au courant d’une naissance d’amour dans un coin perdu connu des seuls sans abris de la région ? Dans quelques jours, les textes montreront le contraste entre ces habitants du palais et ceux qui cherchent leur chemin et viennent de découvrir l’enfant-Dieu : chercheurs de Dieu tel est le nom de ceux qui accèdent à la rencontre avec l’enfant Jésus, avec l’envoyé de Dieu.
L’ancien catéchisme insistait surtout sur ce grand personnage qui fait des miracles. Aujourd’hui, la catéchèse des jeunes et des adultes insiste davantage sur Celui qui appelle et qui attend, espère une réponse de notre part. Il y a ceux qui le reçoivent, il y a ceux qui refusent de venir à