Applanissez le chemin du Seigneur
Troisième dimanche de l'Avent
3ème dimanche de l’Avent
Temps de prière pour la paix. Pax Christi.
Isaïe 61, 1-11 ; 1v Thessaloniciens 5, 16-24 ; Jean 1, 6-8 et 19-28
Après avoir entendu dimanche dernier le début de l’Evangile de Marc, la liturgie nous propose ce dimanche quelques lignes du début de Jean. La liturgie ne retient que le questionnement des juifs concernant Jean-Baptiste. La séquence voulue par l’évangéliste est de signifier le lien étroit entre Jean et Jésus d’une part, entre l’évangile de Jésus et l’Ancien Testament d’autre part. L’Evangile nous présente le baptiste comme un témoin sur Jésus. En même temps, il rend compte de l’attente des gens de cette époque : le retour d’un homme porteur d’une parole de Dieu. Les temps sont troublés par la présence des romains comme occupant le pays ; Hérode a entrepris de grands travaux au Temple et ailleurs ; mais la population, le petit peuple est déçu, la religion officielle ne lui donne pas satisfaction. Tout au plus cette religion officielle laisse entendre que ces petites gens sont loin d’être dignes de Dieu. D’où une attente exacerbée d’une Parole qui vienne de Yahvé : si tu déchirais les cieux, si tu venais à notre rencontre, si tu nous montrais ton visage…. Question pour nous, à méditer : quelle est notre attente à l’égard de Dieu aujourd’hui ? Ne risquons-nous pas, nous aussi de passer à côté de l’attente de Dieu à notre égard ? Quelle est notre conduite pour que vienne un royaume de paix, de justice, d’amour, de fraternité avec les plus petits comme le manifestera le Seigneur Jésus ?
Les questions qui sont posées au Baptiste dans ce texte reflètent une compréhension de son message comme celui d’un prophète. Il nie être Elie, ou l’un des prophètes de retour. Mais il ne nie pas d’être parole, prophète qui précède la venue du Messie. Courant prophétique, et non courant cultuel, cela mérite d’être relevé. N’aurions nous pas tendance aujourd’hui comme hier, à développer le culte, oubliant les paroles et gestes de proximité qui seront ceux du Christ. Aurions-nous oublié ce sur quoi insiste le baptiste pour signifier notre conversion, notre désir de mettre notre cœur (et notre vie) à l’unisson du cœur de Dieu ? Tout n’est pas dit de Jésus en ces quelques lignes, mais l’orientation est donnée : celui qui vient est celui annoncé par les prophètes, Isaïe en particulier. Celui qui vient apporte la bonne Nouvelle aux pauvres, guérit ceux qui ont le cœur brisé ; il annonce aux prisonniers leur délivrance, aux opprimés une libération. Plus tard ces paroles seront dans la bouche même de Jésus, à la synagogue et il dira non pas c’était hier, mais c’est aujourd’hui que cela se réalise. Qu’attendons-nous pour que cela se réalise aujourd’hui ? Puisse notre prière éclairer notre raison et la rendre active pour que vienne ce temps de réconciliation, avec Dieu, avec nos frères. E.H.
Ce dimanche,Pax Christi invite à nous rendre attentifs et artisans de paix.
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