De partout on venait à Jésus
6ème dimanche ordinaire. Journée de prière pour les malades
Lévitique 13, 1-2 et 45-46 ; 4 Corinthiens 10, 31 à 11,1 ; Marc 1, 40-45
Ce dimanche de la santé a été associé depuis longtemps au 11 février fête des apparitions de Notre-Dame à Lourdes. Fort heureusement, Jésus n’a pas attendu la fête du 11 février pour s’intéresser aux malades et les guérir. Lui-même définit son ministère comme un service auprès des malades : “Je ne suis pas venu pour les bien-portants, mais pour les malades et les pécheurs.” Mc 2
La première lecture, tirée des règlements à usage des lévites, donne quelques conseils devant ce qui est maladies de peau. Ne sachant trop ce qui est contagieux et ce qui ne l’est pas pour les anciens, on assiste ici à un résumé des discernements qui consiste avant tout à une mise à l’écart du malade. Bien vite on a associé les démons à la maladie, au mal… quand on n’a pas fait du mal un signe de malédiction, de punition de Dieu. Sans doute devrions-nous davantage méditer sur la finitude que nous portons en nous.
Dans l’évangile de Marc lu ce dimanche, nous voyons le malade guéri proclamer l’œuvre de Jésus, au point qu’accourent les malades de tous horizons, comme dimanche dernier, au soir de la guérison de la belle-mère de Pierre. Aux chapitres suivants, Marc fait remarquer que Jésus vient pour guérir tout autant les cœurs que les corps : “Qu’est-il plus facile de dire : lève-toi ou sois pardonné ?”.
Ce dimanche nous avons donc à méditer sur la mission de Jésus, mais aussi de tous ses disciples : il s’agit, en toute circonstance, de sauver la multitude des gens, comme le signale Paul “En toute circonstance, je ne cherche pas mon propre intérêt, mais celui de la multitude des hommes afin qu’ils soient sauvés. Sachons aujourd’hui remercier le Seigneur pour tout ce qui se fait afin que le monde soit sauvé, réconcilié, purifié. Demandons-lui la grâce de savoir prendre part au combat contre toutes les forces du mal, qu’elles soient physiques ou spirituelles. E.H.