Le salut est entré dans cette maison
31ème dimanche ordinaire
Sagesse 11,22 à 12,2 ; 2 Thessaloniciens 1,11 à 2,2 ; Luc 19, 1-10
La semaine dernière nous avons pu entendre l’évangile du pharisien et du publicain. Ce dimanche nous entendrons la rencontre avec Zachée. Encore un publicain qui n’imagine pas que Dieu (Jésus) puisse s’intéresser à lui ! La réputation des publicains (percepteur des impôts) parce que considérés comme malhonnêtes d’une part, au service d’une puissance étrangère d’autre part. Il nous faudra méditer sur l’étonnement de cet homme qui se découvre accepté par Jésus, un Jésus qui s’invite même chez lui ! il nous faut imaginer dans le même temps la colère des hommes qui s’estiment juste devant l’incompréhensible geste de Jésus : Quoi, il mange avec les pécheur !… Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs sera la seule réponse de Jésus. Le reste, c’est l’attitude de Zachée. Sa vie est désormais transformée. La conversion de Zachée telle que racontée dans l’Evangile est réponse à l’amour de Jésus envers cette personne. On peut aussi penser au secret désir de Zachée de pouvoir voir Jésus, mais cela n’était pas possible. L’histoire du sycomore ou Zachée s’est installé témoigne de ce désir. Cet évangile est ne histoire complexe à personnages multiples :
La première lecture, tirée de Sira le sage a, bien évidemment, été choisie pour faire écho à l‘Evangile : “Seigneur, Tu fermes les yeux pour qu’ils se convertissent. Ceux qui tombent, tu les reprends peu à peu…”. Ce sont autant de paroles qui résonnent avec le thème de la miséricorde qui oriente cette année à la demande du pape. Nous devrions mieux, méditer l’image de Dieu dans ces instants privilégiés où nous nous arrêtons pour entendre la messe.
2ème lecture. Pour les maisons d’Evangile qui se sont souvent interrogés à propos du retour imminent du Christ, elles découvriront que l’enseignement de Paul invitait quand même à la prudence : “si l’on nous attribue une inspiration ou lettre prétendant que le Jouer du Seigneur est arrivé, n’allez pas perdre aussitôt la tête, ne vous laissez pas effrayer”. Paul ne prêche pas une vision d’apocalypse… Souhaitons aussi que les homélies de Toussaint ne soient pas non plus grandiloquence apocalyptique, mais annonce de l’accueil par Dieu d’une foule immense qu’on ne peut dénombrer : Ils étaient 144.000 et derrière eux une foule qu’on ne peut dénombrer… Il arrive parfois qu’on oublie un détail ! EH
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