Le Seigneur conclut une alliance avec Abraham

2ème dimanche de carême

Genèse 15, 5-12 ; Philippiens 3,17 à 4,1 ; Luc 9, 28-36.

Le Seigneur conclut une alliance avec Abraham

 

Ce deuxième dimanche de carême, nous prierons pour la paix dans le monde, en particulier pour les évènements de Russie et d’Ukraine.

La première lecture nous rappelle les débuts de l’histoire de l’Alliance entre Dieu et Abraham. “Regarde les étoiles du ciel”… C’est Dieu qui choisit d’entrer en dialogue, de se lier avec Abraham. Abraham répond au dialogue initié par Dieu. Il en est de même avec chacun d’entre nous.

 

Sur la montagne de la transfiguration, les apôtres découvrent un peu qui est Jésus : c’est leur ami, mais il y a autre chose. La voix qui se fait entendre les invite à découvrir en Jésus l’envoyé de Dieu et que sa Parole est à entendre : “Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le”. Un autre appel conclut la seconde lecture : “Tenez bon dans le Seigneur”. Dans l’Evangile, les trois disciples entérinent plus qu’ils ne comprennent. Plus tard, ils pourront dire ce qu’ils ont compris de ce Jésus qui marchait avec eux.

 

L’expression retenue est “la transfiguration”. Il est aussi question de vêtements blancs, c’est-à-dire la couleur de Dieu. Ce Jésus est “du côté de Dieu”. Dans ce même évangile, on découvre Jésus qui parle avec Moïse et Elie. C’est une manière de signifier que Jésus et les personnages de l’ancien Testament, çà ne fait qu’un, c’est la même Parole de Dieu qui s’exprime. Alors que les apôtres pensent à s’installer dans ce lieu de merveille, ils sont invités à redescendre de la montagne. L’instant a dû être fugace. Ils n’en dire rien à personne. Ils ont gardé et médité cette découverte de qui est ce Jésus.

 

La figure de Pierre est encore  évoquée au soir du jeudi-saint quand Jésus l’invitera :“J’ai prié pour que ta foi ne disparaisse pas. Et quand tu seras revenu, affermis tes frères”. Que ce soit Abraham, ou Pierre ou chacun de nous, tous sont invités à transmettre et affermir ce qui est reçu. La foi n’est pas à usage interne mais en vue de la communiquer. Puissions-nous marcher vers Pâques en vue de partager la certitude que Dieu nous accompagne et nous invite à partager quelque chose de cette rencontre. Emile Hennart.