Solennité de la sainte Famille

La Parole du Seigneur adressée à Abraham.

Dimanche 27 décembre Solennité de la sainte famille.

Genèse 15, 1-6 et 21, 1-3 ; Hébreux, 11,8 ; 11-19 ; Luc 2, 22-40.

La Parole du Seigneur adressée à Abraham.

 

Au lendemain de Noël l’Eglise nous propose de méditer sur la figure d’Abraham, avec une lecture de la Genèse, une autre de la lettre aux Hébreux.

La lecture n’est pas à prendre mot à mot comme si elle racontait exactement ce qui s’est passé. Il y a une part de symbolique, de reconstitution d’une histoire que n’on fait remonter à l’époque d’Hammourabi, vers 1750, si les chiffres ont un sens quand on cherche plutôt à retracer un itinéraire agréable à Dieu. Voici donc un personnage qui nous vient très à l’Est de notre géographie occidentale. Il est probable que les exilés au temps de Nabuchodonosor aient été inspiré dans leur errance par le territoire où serait passé leur ancêtre.

 

Voilà un homme, responsable de clan qui se reconnait appelé par Dieu, un Dieu dont il ne connait rien. Et pourtant il fait confiance. C’est ce que retient l’auteur de la lettre aux Hébreux, qui rappelle par trois fois : Abraham eut foi… grâce à la foi, Abraham partit. Il était important qu’Israël rappelle ses origines. C’est le sens du livre de la Genèse. Savent-ils d’où ils viennent ? D’un appel ! La foi d’hier, comme celle d’aujourd’hui, c’est que nous avons été appelés. On retrouvera cela plus tard avec Moïse. Plus tard, ce qui caractérisera les apôtres, c’est qu’ils ont été appelés, avant de devenir des envoyés.

 

Appelés, envoyés, bâtisseurs d’un peuple, ainsi en est-il de chacun de nous dans une monde que certains disent : « ce monde n’a pas de sens ». Nous croyons que notre monde un sens, que notre vie a un sens, que nous sommes appelés par Dieu, un Dieu don nous affirmons qu’il s’appelle Emmanuel ; Dieu avec nous, non pour faire la guerre, mais pour faire la paix le partage, la fraternité comme le rappelle le pape François.

 

Cette lecture n’est pas une lecture historique ou archéologique, c’est une lecture symbolique, spirituelle. Toutes les figures vantées dans les temps moderne, en Afrique et ailleurs ne sont pas des figures de Dieu. Cela fait aussi partie de la Sagesse biblique, de reconnaitre que nous avons une mission une destinée, ou plutôt, une destination. Abbé E.Hennart