Si vous ne vous convertissez pas !...

Dimanche 20 mars 2022 – 3éme dimanche de carême.

Dimanche 20 mars 2022 – 3éme dimanche de carême.

Exode 3, 8-15 ; 1 Corinthiens 10, 1.6-10-12 ; Luc 13, 1-9.

Nous nous souvenons de la prière du pape pour la paix, lors de l’Angelus du 12 mars.

 

Si vous ne vous convertissez pas !...

Ce troisième dimanche de carême est une étape pour les catéchumènes dans leur marche vers Pâques et leur baptême ; c’est aussi une invitation à découvrir qui est Dieu.

 

Le buisson ardent, qui est évoqué dans la première lecture invite à penser à la vocation de Moïse au désert. L’homme (Moïse) curieux de tout évènement insolite, va devenir le découvreur de Dieu. Ce texte fait partie des grandes scènes de l’Ancien Testament où Dieu se révèle. Alors que Moïse demande quel est son nom voici qu’il lui est répondu : “Je suis qui je suis”, ce qui est une manière de ne pas répondre, une manière de faire comprendre qu’on ne peut pas posséder le nom Dieu, ni avoir prise sur Lui. Qui donc est Dieu ? celui qui vient à la rencontre de Moïse, celui qui se donne à connaître?

 C’est un Dieu en colère devant la misère de son peuple et il veut l’en délivrer. Ce Dieu se présente avec des sentiments relationnels envers un peuple dont on se moque, et Moïse va devenir l’exécuteur des pensées de Dieu.

 

 

 Une manière d’entendre la réponse est : “Qui je suis : tu le verras en allant”. C’est ainsi aussi que les apôtres l’ont découvert, en marchant à la suite de Jésus : “Viens, suis-moi !”. Il en est de même pour nous, il nous faut suivre le chemin de Jésus, marcher avec lui. Un Dieu de relations personnelles. L’expression “J’ai vu la misère de mon peuple” est une manière de signifier la relation miséricordieuse de Dieu envers nous.

 

Il est rare que les évangiles nous donnent une homélie de Jésus, où justement il prend un fait divers, comme dans nos journaux et y glisser sa réflexion. C’est le cas aujourd’hui. “Pensez-vous que ces personnes étaient plus coupables que… ? Mais si vous ne vous convertissez pas ? C’est à nous de terminer la méditation de Jésus et à mettre en œuvre les conclusions. De là l’exemple du figuier qu’on va bêcher et entourer de fumier. A nous donc de produire le nécessaire pour que la vie, le peuple qui nous entoure trouve nourriture. Ainsi nous porterons du fruit. Emile Hennart.