Journée internationale du migrant
Les migrants à Calais
19 décembre
Message reçu le mercredi 19 décembre soir :
Les démarches engagées depuis plusieurs jours auprès de
Le Diocèse a donc donné son accord pour l'ouverture de
Nous avons besoin de vous, pour y accueillir à partir de ce jeudi soir, les migrants qui souhaiteront y passer la nuit. RV à ceux qui le peuvent dès 17h30, pour l'aménagement de la salle (transport de couvertures notamment)
Merci aussi à ceux qui pourront se relayer tout au long de la nuit, jusqu'au petit déjeuner et au nettoyage de la salle le matin.
18 décembre, Journée internationale du migrant
Site de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld
site de la journée. La France n'a pas signé
Deux bouts de bois pour se chauffer un peu La mairie de Calais a demandé à la Préfecture, par fax, l'ouverture d'une salle de sports pour accueillir les réfugiés. Elle attend la réponse.
Le Collectif de soutien d'Urgence aux réfugiés
19 décembre
Message reçu le mercredi 19 décembre soir :
Les démarches engagées depuis plusieurs jours auprès de
Le Diocèse a donc donné son accord pour l'ouverture de
Nous avons besoin de vous, pour y accueillir à partir de ce jeudi soir, les migrants qui souhaiteront y passer la nuit. RV à ceux qui le peuvent dès 17h30, pour l'aménagement de la salle (transport de couvertures notamment)
Merci aussi à ceux qui pourront se relayer tout au long de la nuit, jusqu'au petit déjeuner et au nettoyage de la salle le matin.
Communiqué de l'antenne du Secours Catholique en Pas-de-Calais
Parce qu’ils n’ont pas le choix
Partout en France, les sans abris souffrent du froid. Partout dans les médias, sont évoquées les incohérences du système en matière de logement des plus démunis. Le Secours Catholique s’engage aux côtés des « Enfants de Don Quichotte » et d’autres associations afin de ne laisser personne de côté.
Malgré cet engagement, malgré ce déferlement médiatique sur ce problème récurrent, certains hommes sont oubliés parce que d’autres refusent de reconnaître leur existence. Il s’agit des Migrants de Calais. En ce moment, près de 350 survivent dans cette ville, dormant dehors, à même le sol.
Ouvrons les yeux !
Ils ont quitté leur pays pour fuir la misère ou les conflits, espérant passer en Angleterre afin d’y trouver un emploi et de faire venir leurs familles lorsqu’ils auront une situation stable. Chaque jour, des migrants tentent de traverser
Un père et son fils, entre espoir… et désespoir
Un homme d’une quarantaine d’années, qui vit sous un pont ferroviaire avec son fils et d’autres réfugiés, nous a raconté son histoire. Il a quitté l’Irak il y a quelques semaines pour tenter de faire soigner son fils Barhan, 18 ans, atteint depuis l’âge de 8 ans d’une maladie rare qui a considérablement retardé sa croissance. Il a tout d’abord tenté de faire soigner Barhan dans différents pays arabes jusqu’au jour où il a appris par internet que seuls trois hôpitaux dans le monde, dont un en Angleterre, pratiquaient l’intervention dont a besoin son fils. Ils sont donc arrivés à Calais avec la ferme intention de passer en Angleterre, et de retourner en Irak après l’opération de Barhan. Mais leur demande de visa a été refusée. Barhan et son père sont donc contraints pour le moment de rester en France, dormant près d’une voie de chemin de fer, mangeant quand ils le peuvent, fuyant la police qui se montre parfois impitoyable. Mais ils ne rentreront pas en Irak tant que Barhan n’aura pas été soigné ; son père, biologiste dans son pays, a vendu sa voiture, une de leurs maisons, et les bijoux de sa femme pour quitter l’Irak et venir jusqu’ici.
Révolté par sa situation mais surtout celle de son fils qui est en danger, il déclare : “Dans notre pays, on marche sur un trésor de pétrole, et regardez notre situation ! Moi j’ai les moyens d’aller jusqu’au bout du monde pour soigner mon fils, mais il faut penser à tous les autres”. Depuis leur départ d’Irak, ils n’ont pas revu leur famille à qui ils téléphonent dès qu’ils le peuvent. Lorsque l’on prononce le mot “famille”, Barhan et son père ont tous deux les larmes aux yeux. Une image à laquelle on ne s’attend pas !
En ce moment, il fait – 4° toutes les nuits, à Calais
Marie-Claire HUET, Marion CAPELAIN
Un réfugié est mort le 17 décembre matin, fauché sur l'Autoroute, fuyant les CRS. 500 femmes et hommes ont dormi dehors cette nuit du 17 au 18 par moins 6°.
Journée internationale. A visiter :