Départs en retraite, Maison diocésaine
Un merci à Jacques, Andrée et Bernard
Abbé Varlet et Andrée Delobbel Ils étaient trois, mis à l’honneur en cette fin d’année : Jacques Colleatte, Andrée Delobel et Bernard Godfrin
On ne peut mieux résumer l’intérêt de la manifestation qu’en reprenant les quelques mots de Mgr Jaeger : "vous savez qu’un évêque est souvent par monts et par vaux dans son diocèse et au-delà, mais une chose me rassurait quand je rentrais, c’est que je savais la maison bien gérée et bien entretenue, que ce soit la cathédrale avec que ce soit la maison diocésaine. Ils étaient là assidus à faire que tout puisse se passer au mieux, en particuliers, des bâtiments qui se prêtent aux réunions des groupes grands et petits accueillis à la Maison diocésaine".
Jacques Jacques connaît la Maison diocésaine depuis 1974, des cuisines aux greniers, sans oublier le parc. Les circuits de plomberie ou les circuits électriques, il en connaissait les itinéraires, parfois bien cachés. Il a vu se succéder en responsabilité de la maison diocésaine la congrégation des sœurs de Marie réparatrice, les Augustines du Précieux Sang et de la Providence ; la création de l’EURL, la transformation complète des bâtiments et leur mise aux normes de sécurité, leur adaptation à accueillir les groupes, qu’ils soient du diocèse ou de la société civile. Mais de lui on retiendra surtout son sourire malicieux et la multiplicité des services qu’il a su rendre aux uns et aux autres. Amitié et simplicité…
Bernard Godfrin et Michel Tillie Bernard connaissait bien les coins et recoins de la cathédrale. Chasseur d’araignées et autres bestioles infiltrées dans l’espace sacré de la cathédrale, il lui arrivait aussi d’éponger les eaux célestes infiltrées dans les toitures pas toujours au top. Il était aussi celui qui ouvrait et fermait les protes, accueillait les visiteurs au quotidien, avant que ne prenne le relais une équipe de bénévoles. Il lui fallait aussi gérer les contingences des expositions, comme les exigences des services du patrimoine parfois tatillonnes. La mise en place d’un tapis chauffant dans la cathédrale l’a amené à savoir manier l’aspirateur plus que le balai…
AndréeAndrée a commencé son service dans le diocèse à la Maison des Œuvres, au 35, boulevard Carnot. La "Maison des œuvres" est une expression mythique qui évoque avant tout des personnes et des services (la catéchèse, le secrétariat, l’abbé Lafon, Manu, Chantal, Roland, etc.). Arrivée au 103, rue d’Amiens, il lui a fallu se recycler aux évolutions du secrétariat : photocopieuses de plus en plus perfectionnées, informatisation des services et utilisation de l’ordinateur, etc. Elle a vu arriver les “services de l’évêché”, et autres services, les évolutions de la gestion de la maison. Ces derniers temps, sa santé s’était détériorée.
Le personnel a tenu à remercier chacun d’eux et a remis un cadeau : à Andrée, un four pour cuisiner ; du matériel de parfait bricoleur pour Jacques et Bernard.
Bonne et heureuse retraite.