Soupe fraternelle pour le Carême

Maison Diocésaine d'Arras

Soupe fraternelle CCFD MDA 2 Soupe fraternelle CCFD MDA 2  Le jeudi 12 mars 2020, dans le cadre de la campagne de Carême, l’équipe Eglise verte, sa déclinaison MDA-Verte de la maison diocésaine et le CCFD-Terre solidaire ont animé un temps fort pour le personnel de la Maison Diocésaine et les personnes qui la fréquentent régulièrement. Moins d’une dizaine de personnes se sont rassemblées Ce fut l’occasion de s’exprimer et de partager à partir des textes de la plaquette de Carême du CCFD-Terre solidaire « Contre la faim, l’heure de l’écologie intégrale a sonné » sous différents thèmes, pour réfléchir autour de, Ecouter l’appel du Seigneur, Contempler le monde, Chercher un chemin de conversion pour agir avec amour et justice et Offrir une action de grâce au Seigneur.

 

Ils se sont arrêtés sur la réflexion spirituelle du troisième dimanche de Carême : « Assurer l’égalité entre femmes et hommes ».  Un jeu d’équipe, des vidéos de témoignages ont permis à chacun de s’exprimer sur l’agro écologie en s'inspirant de Laudato’Si et de l’Évangile de la Samaritaine de Saint Jean.

Quelques explications : "Au début de l'évangile : Une femme est debout, devant Jésus assis qui demande de l’eau. Elle lui tourne le dos pour bien signifier qu’elle est samaritaine et que lui est juif. Au loin, le village et quelques habitants qui, bientôt, seront appelés par la femme. On peut aussi deviner deux apôtres, à gauche. Dans le récit, ils n’ont pas le beau rôle ! Cependant, l’échange entre eux et Jésus, malgré quelques quiproquos, oriente vers la moisson à venir et la nourriture à partager. C’était sans doute encore trop compliqué pour eux, ils ne comprennent pas grand-chose à l’épisode. Quand Jésus parlera de son corps donné en nourriture, comprendront-ils ? Déjà, ils ne comprennent pas que Jésus, leur rabbi, tienne conversation avec une femme qui, plus est, est une Samaritaine !

Nous avons lu que la première partie du récit. Dans la suite du texte, nous aurions vu l’aller-retour de la femme entre le puits et les habitants du village, avec le souci de leur faire rencontrer Jésus… sans complexe. Les habitants demandent à Jésus de venir “demeurer” chez eux. Le récit comporte un certain nombre de titres qui sont donnés à Jésus, “Prophète, Seigneur, Messie, Christ, Rabbi”, jusqu’à l’affirmation qu’il est vraiment le Sauveur du monde."

 

A la suite de cet échange, chacun a pu ensuite noter sur des papiers représentant une cruche leurs soifs et leurs souhaits à venir, comme l’ont exprimé Jésus et la Samaritaine dans le passage de l'Evangile :

- J’ai Soif de justice entre les humains au Brésil, de respect de chacun

- Mon désir profond : une relation d’entraine entre les personnes plutôt que de compétition pour le bien de nous tous.

- Soif de plus de justice faces aux inégalités

- un partage lus équitable pour permettre à tous de s’épanouir là où ils vivent avec leur biens (racines)

- être encore plus à l’écoute et attentives aux autres

- Merci pour les différentes rencontres que je fais sur mon chemin, même si je n’en comprends pas toujours tout de suite la signification.

- Il y a dans nos voix, une soif de reconnaissance (qui dépasse le simple manque d’information)

- Être considéré comme acteurs de la Maison, espace de vie.

- J’ai soif de rencontrer les personnes qui fréquentent cette maison sans se jeter à la figure des reproches, mais faire entendre mes besoins.

- Passer des échanges calcul »es avec plus de gratuité, de dons.

- Dans nos déserts « J’ai soif de cette eau-là »

- Soif de paix entre les Hommes

- Soif de sagesse dans les relations humaines

- Soif de bienveillance dans les actions, les paroles, d’amour dans le cœur des Hommes pour combattre l’égoïsme.

 

Après l’échange, les participants ont été invités à partager une soupe solidaire à partir des légumes qui avaient été récoltés durant la semaine.

 

Alicia Lieven

Article publié par Gestionnaire technique du site internet du Diocèse • Publié • 2157 visites