L’après-midi du samedi 6 septembre, nous recevons 7 séminaristes de Lille, en 1ère ou 2ème année ; ils sont tous de la région Nord-Pas-de-Calais (diocèse Lile-Arras et Cambrai), sauf un qui vient de Chalon en Champagne. 
Ils sont à l’hôtellerie pour le week-end accompagnés du Supérieur du Séminaire, le Père Jean-Luc Garin que nous connaissons bien, et un autre prêtre accompagnateur.

 

Après l’office de None ils sont d’abord invités à regarder notre audio, puis nous les retrouvons au grand parloir. 
                           

  Ils commencent par se présenter et parler de leur vie d’avant l’entrée au Séminaire et de leur vocation ; les parcours sont très divers mais la moyenne d’âge est jeune (la trentaine semble-t-il). L’un d’eux, Samuel est géographiquement tout proche de nous, car il est en insertion à la cathédrale de St Omer, aux côtés du Père Laurent Boucly, et il se trouve qu’ils ont le même âge. 
                           Ensuite ils nous posent des questions sur notre vie, et les échanges de part et d’autre de la grille sont très profonds et très joyeux à la fois, avec quelques bons fous rires, mais surtout ils nous manifestent qu’ils comprennent notre vie et l’apprécient, exprimant tous leur besoin de trouver des communautés contemplatives pour pouvoir s’y ressourcer régulièrement et en recevoir un soutien  dans la prière. Ils nous remercient pour le pavillon du ciboire de leur tabernacle que nous leur avons confectionné et qui nous rend un peu présentes au Séminaire. 
                         

Avant de se quitter, pose  pour la traditionnelle photo, autour du fauteuil roulant d’Hervé qui, lui aussi, a répondu à l’appel du Seigneur, malgré son handicap moteur : un bel exemple de courage et de ténacité. 
Nous nous quittons, tous heureux de cette belle rencontre, en espérant d’autres, puis ils assistent à nos Vêpres.


                             Le dimanche 7, la messe est  concélébrée par le Père Garin et le prêtre qui l’accompagne, et servie par deux des séminaristes ; avec nos servants habituels dont le petit Kenzo, cela fait une belle procession et de belles cérémonies. L’homélie est particulièrement riche et souligne le rôle de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui, rôle de témoin de la vérité contre le mensonge, souvent décrié et critiqué mais qu’elle a le devoir d’assumer, conformément à la volonté du Christ.